Comment réaliser une belle photo de motifs en évitant les pièges les plus classiques. Des recettes simples et efficaces
La photo de motifs
La photo de motifs consiste à représenter la multitude. Objets, humains dans une foule, répétés à l’infini ou en très grand nombre. Le but des ces photos est de montrer la quantité. Pour cela il vous faut bien sûr un sujet qui s’y prête, mais on peut aussi amplifier une sensation de nombre.
Les sujets ne manquent pas. Fruits ou légumes exotiques sur un marché, images de foule, produits dans les magasins. La réalisation de photo de motifs pourrait être simple, mais il y a un problème. Si l’œil adore les répétitions, il s’en lasse aussi extrêmement vite. En clair, la photo de motifs est la plupart du temps ennuyeuse.
Briser le rythme et redonner de l’intérêt
Le piège à éviter absolument est de cadrer un maximum d’éléments. C’est évidemment tentant lorsqu’il s’agit de représenter la quantité, mais cela génère de l’ennui. Bien sûr, le but d’une telle photo de motifs est bien atteint, mais le résultat est décevant. La faute à l’absence de désordre. Il faut en contrepoint de cette répétition un élément qui brise le rythme et apporte du contraste.
Bref, vous devez introduire dans votre composition un élément de rupture. Celui-ci va permettre de briser le rythme et d’éviter l’ennui. Mais puisqu’il s’agit d’une photo de motifs sans amoindrir l’impression de quantité
En revanche dans la photo ci-dessous, on évite l’ennui en apportant un cadrage qui brise l’uniformité et donc l’ennui. L’impression de quantité n’est en aucune façon moins forte. Le principe fonctionne parfaitement.
Augmenter artificiellement l’impression de quantité
Dans la photo de motifs il est évidemment intéressant d’augmenter l’impression de quantité. Dans l’écriture photographique il y a une façon simple et très efficace de faire cela. Il faut couper les motifs et ne pas laisser de vide près des bords. Du coup comme l’a démontré l’école de la Gestalt et comme nous le voyons dans notre stage de Grammaire de l’image, le cerveau va se figurer qu’il y a plus d’éléments hors champ que ceux montrés. C’est le cas dans l’image ci-dessous, l’idée était de donner l’impression qu’il y avait un très grand nombre de pierres tombales. J’ai donc volontairement coupé les tombes en haut en bas. Ne pouvant du coup border l’image afin d’éviter que le regard ne sorte du cadre, j’ai utilisé un flou de profondeur de champ pour ralentir l’effet.
Conclusion
Qu’appelle t-on une photo de motifs ? Une image représentant une grande quantité d’objets semblables, qui de fait deviennent des motifs comme dans une tapisserie
Quels sont les pièges à éviter ? Il faut inclure dans l’image un élément de rupture pour éviter l’ennui causé par la répétition
Comment augmenter l’impression de quantité ? On peut couper les éléments du motifs afin que le cerveau se figure leur suite hors champ
Toutes ces questions et bien plus encore sont abordées dans notre stage Grammaire de l’image. Le but de cette formation étant de vous former à l’analyse de vos images – et de vous donner les bases d’une grammaire élémentaire de l’écriture photographique. Si vous avez aimé cet article, merci de partager et de liker !
Bonjour,
Je découvre ce site super-intéressant où le côté artistique prédomine sur l’aspect matériel… BRAVO.
Je n’ai pas encore lu tous les blogs… mais ça va venir !
Cordialement.
Bonjour jean-Pierre, merci pour votre commentaire et bonne lecture alors, abonnez vous et vous serez prévenus des nouveaux articles par mail
bonjour
je viens de découvrir ce site et c’est un puits de connaissances et de réflexion.
je n’ai pas encore tout compris dans certains réglages mais cela va venir.
merci de nous faire partager votre expérience.
Raymond Persinette
Merci Raymond pour ce commentaire très gentil, je vous souhaite de bonnes photos
Salut a toi encore un super article comme dab .
merci Mathieu
Merci Philippe
Merci à toi de prendre le temps de commenter