Edward Weston portraitEdward Weston a été avec Ansel Adams l’un des pionniers de la « Straight Photography » un mouvement artistique qui inspira des générations de photographes et fit de la photographie non seulement un art à part entière, mais une discipline autonome qui n’avait nul besoin d’imiter ou de s’inspirer de la peinture pour exister.

Edward Weston – La précision au lieu de l’interprétation

Edward Weston (1886-1958) est un photographe américain reconnu comme l’un des pionniers de la photographie moderne. Edward Weston a eu une influence durable sur la photographie moderne. Son travail a inspiré de nombreux photographes et a contribué à établir la photographie comme un médium artistique à part entière.

Thèmes et techniques

Weston est célèbre pour ses photographies en noir et blanc de :

  • Natures mortes : Il capture des objets du quotidien, notamment des légumes, des coquillages et des paysages, en les présentant sous un jour nouveau.
  • Portraits et nus : Ses travaux sur le corps humain sont marqués par une exploration de la forme et de la lumière.
  • paysages naturels et industriels

Edward Weston - chat

Johnny – 1944 – Edward Weston

Parlons peu, parlons bio

Edward Weston est né en 1886 à Highland Park, dans l’Illinois et reçoit son premier appareil photo à l’adolescence. Il rêve déjà de devenir photographe. A 20 ans, il déménage en californie, travaille dans un atelier de photographie et ouvre son propre studio 3 ans plus tard. Réaliser des portraits est alors l’une des rares et seules façon de gagner sa vie comme photographe. E. Weston maîtrise peu à peu les codes du pictorialisme – le style photographique en vogue à l’époque. Mais déjà, il s’intéresse à ce qui fait la spécificité de la photographie, les changements de lumière qui révèlent d’autres aspects de ses modèles ou des natures mortes l’interrogent et le passionnent.

Du Pictorialisme à la Straight Photography – Edward Weston

A u début du 20° siècle, le mouvement photographique dominant est donc le pictorialisme (1890 – 1930). L’obsession du pictorialisme est que la photographie soit considérée comme un art à part entière – ce qui à l’époque faisait encore débat. Il s’inspire beaucoup – comme son nom le laisse supposer – de la peinture et utilise abondamment les effets de flou. Il s’agissait entre autre de démontrer que la photographie était une véritable discipline artistique et non une simple technique d’enregistrement du réel dont l’utilisation serait strictement documentaire. Les pictorialistes travaillaient beaucoup leurs tirages à la prise de vue comme en laboratoire. L’approche était également clairement artistique, subjective, personnelle et pas du tout réaliste. Le mouvement a lui-même été largement inspiré par celui de l’esthétisme – qui prônait l’art pour l’art. Le pictorialisme a quand même  largement contribué à imposer la photographie en tant qu’art à part entière. Weston, s’intéresse aussi au développement de la photographie. Il écrit des articles de fond, participe à des salons et gagne des prix internationaux. Sa renommée augmente, mais il commence à réfléchir à une autre façon de faire des images.

Edward Weston période pictorialiste

Margrethe 1929 et Maud Allan 1916 – Edward Weston – Période pictorialiste

Pour les pictorialistes, le côté mécanique de l’appareil était un défaut qu’il convenait de faire oublier. Ils ne parlaient jamais de leur façon de travailler à la prise de vue ou en laboratoire. Petit à petit Weston commence à se dire qu’en fait les propriétés mécaniques de la photographie sont en fait une force. En 1922, il traverse les états-unis pour se rendre à New York et y rencontrer Alfred Stieglitz, un galeriste et éditeur photo reconnu internationalement. Sur la route, il photographie des bâtiments industriels et cela lui plaît énormément. Il réfléchit à la façon de traiter ses nouveaux sujets. Le flou cher au pictorialisme ne convient pas à ces sujets modernes tout en angles et en textures. Mais ses nouveaux sujets vont révolutionner a photographie. La SP est en chemin, encore non formulée, mais déjà à l’œuvre. Sa rencontre avec Stieglitz est étrange. Ce dernier met en pièce le portfolio apporté par Weston, mais cela – dira t-il plus tard -lui donne au contraire confiance en lui et lui fait prendre conscience de la nécessité d’aller vers une autre forme de photographie.

Le Mexique

Alors que beaucoup d’artistes américains voyagent en Europe pour rencontrer d’autres artistes ou s’inspirer de la photographie locale, Edward Weston part au Mexique en compagnie d’une artiste Tina Modotti qui plus tard à son contact deviendra une grande photographe. Il ouvre un studio à Mexico – c’est la seule chose que je sais faire pour gagner ma vie – écrirat-il. Il s’inspire plus de l’artisanat et de la culture populaire de la vie quotidienne que des grands artistes mexicains reconnus.

A quoi peut le mieux servir un appareil photo ?

Edward Weston se demande : « A quoi peut le mieux servir un appareil photo ? » Sa réponse ne tarde pas :

« elle doit servir à enregistrer la vie, à rendre la substance et la quintessence de la chose elle-même, que ce soit un morceau d’acier poli ou la chair palpitante »

De retour en Californie, il s’essaie à la photo d’objets. Il passe une semaine à photographier la cuvette des WC de sa maison de location. Lorsqu’il la montre à Diego Riveira, un ami peintre mexicain, celui-ci s’exclama »De toute ma vie je n’ai vu une aussi belle photographie »

excusado - Weston

Excusado – 1924 – Edward Weston

En 1927, alors qu’il visite une exposition pictorialiste à Los Angeles, il en arrive à penser que les tirages artistiques adoptés par les photographes de ce mouvement ne servent qu’à masquer leurs faiblesses. « Incapables de de sentir la vie, ils ne produisent que des effets de brouillard et de lumière ». Son divorce avec le pictorialisme est définitif. Il commence à réaliser des nus, en les faisant bouger plutôt que poser. Il cherche à saisir un instant qui ne se répétera jamais. A enregistrer la pulsion de la vie, un frisson. La chambre photographique qu’il utilise lui permet d’avoir une grande précision, de rendre le grain de la peau. Ses nus lui donneront rapidement une réputation de virtuose du tirage et de la prise de vue.

nu femme

Nu – 1927 – Edward Weston

Dans l’image ci-dessous, on comprend le concept de visualisation dont on reparlera plus tard. Edward Weston viusalise dans son esprit le rendu final de l’image, une fois développée et tirée. Ici, la douceur de la lumière, la complexité de la pose font de ce nu un véritable OVNI. On retrouve ce gout des cadrages complexes dans ses images de nature morte, de légumes et de coquillages qu’il fera ensuite. La lumière est d’une grande douceur, se mariant parfaitement avec la position intime de la jeune femme qui s’offre au soleil et se cache partiellement au photographe. Il se tourne ensuite vers les légumes et les fruits, qu’il photographie dans son studio en prenant tout son temps . Une amie peintre lui parle des coquillages sur lesquels il fera de nombreux essais et quelques une s de ses plus belles photos.

Weston - Nu

Nu – 1936 – Edward Weston

Il travaille sans relâche sur ses séries entre 1927 et et 1930. Il photographie des détails, coupe les légumes et les coquillages cherchant inlassablement comment révéler la splendeur de leur construction et leur complexité. Ces amis peintres trouvent les images de ces coquillages à la fois érotiques et pures et presque mystiques. Weston leur répondra qu’il n’éprouve aucune émotion particulière lorsqu’il réalise ces clichés qu’il n’a en tête qu’une vision formelle et esthétique.

Edward Weston

Winter squash – 1930 – Edward Weston

Poivron Numéro 30 est l’une des plus célèbres images de Weston et très représentative de son travail. Quoi de plus banal, de plus anodin qu’un poivron ? Le photographe va photographier ces légumes pendant des semaines dans son studio. Il les éclaire de façon minimale avec une seule source au dessus du sujet, peut être un petit réflecteur. Ce n’est pas la lumière qui fait la force de cette image. Le cadrage est serré avec des marges gauche, droite, haute et basse égales. Rien de sorcier ni de mystérieux. Le fond est sombre avec en bas un petit mouvement circulaire, mais là encore rien de bien méchant. Alors d’où vient la force de cette image qui crève littéralement l’écran ? Du sujet lui même et surtout, essentiellement de la façon dont Edward Weston l’a vu. Un corps musculeux, ni pleinement humain, ni seulement végétal. Une démonstration de puissance brute. Ce pourrait être un nu masculin signé Robert Mappelthorpe – qui s’est d’ailleurs beaucoup inspiré de Weston. Un sujet anodin, magnifié par le regard du photographe, le cadrage, la lumière et le point de vue.

Edward Weston etude sur le poivron

Pepper No 30 – Edward Weston

De l’art de la composition selon Weston

Bien composer un sujet ne signifie ni plus ni moins que de le voir et de le présenter de la manière la plus forte possible. Consulter les règles de composition avant de faire une photo serait un peu comme consulter la loi de la gravitation universelle avant d’aller se promener.

Edward Weston a passé des semaines et des mois à photographier ses légumes et ses coquillages. Sans jamais se lasser de les regarder, de les bouger de quelques centimètres, de modifier à peine sa lumière et de recommencer. Il cherche une émotion, un ressenti qui naitra de cette nouvelle disposition. Croire en des règles de composition appliquées mécaniquement n’apporte rien que des images stéréotypées dépourvues de vie. Il connait les techniques de composition pour les avoir étudiées longuement, mais sur le terrain, il cherche l’émotion. La photo ci-dessus est étonnante. C’est un coquillage, mais qui ne raconte pas la mer. On est frappé par les lignes, la souplesse des formes, le côté vivant et sensuel de ce qui n’est après tout qu’une coquille vide. Regardez et comparez les 2 compositions placées l’une à côté de l’autre ci-dessous. Est-ce la femme qui s’est réfugiée, recroquevillé dans sa « coquille » ou le coquillage qui déploie ses formes. Troublante similitude entre ces 2 photos composées avec le même sens du beau, de l’émotion. Ou comme dirait l’auteur : la photo d’un objet c’est un objet en soi. Autrement dit la photo d’un coquillage, ce n’est plus tout à fait un coquillage, c’est une photographie.

coquillage et nu

Two Shells et Nude – Edward Weston

Le concept de prévisualisation

Sa nouvelle approche photographique lui apporte une célébrité qui ne paye pas toujours, mais le conforte dans ses recherches. Il part photographier le désert Mojave, puis quitte la ville pour s’installer au bord de mer. Il passe des mois à essayer de trouver comment photographier les paysages qu’il a sous les yeux. Il se rend compte qu’il aborde ses sujets sans aucune idée pré-conçue, mais qu’ensuite au fur et à mesure qu’il travaille, il entrevoit clairement le tirage prévu, avec chaque détail de texture, de mouvement de proportion. Ce concept Westonien de prévisualisation et d’anticipation du résultat final aura beaucoup d’influence sur les photographes de son époque – à commencer par Ansel Adams – et Ernst Haas – dont je vous ai déjà parlé. Cette façon de travailler – qui consiste comme je l’explique dans le second volume de la Grammaire de l’image à se créer une image mentale de ce que l’on veut obtenir – va impressionner durablement des générations de photographes. Il ne s’agit pas tant de photographier ce que l’on a sous les yeux, mais plutôt ce que l’on a en tête, ce que l’on pense ou rêve de faire à partir d’un sujet, d’un paysage ou d’un simple poivron.

Deert Mojave - Weston

Dunes -1936 – Edward Weston

Edward Weston fait de plus en plus de photos de paysages. Ses compositions, ses choix de lumière sont étonnants. Il revient sans cesse sur les mêmes lieux cherchant toujours la représentation parfaite. Dans l’image ci-dessus, les contrastes entre ombres et lumières sont renforcés par ceux de texture (lisse / plissée) et de lignes (courbes / diagonales). C’est simple et pourtant extrêmement travaillé.

Paysage Edward Weston

Vue de la Dante – 1938 – Edward Weston

En 1930, une exposition à New York le consacre enfin comme l’un des plus importants photographes de son époque. Son premier livre – The Art of Edward Weston conçu par Merle Armitage paraît et il est très fier de la maquette et de la qualité d’impression. La même année, Weston et 5 autres photographes de la côte ouest fondent le collectif f/64 (en référence à la plus petite ouverture des objectifs qui équipent leur chambre photographique). La Straight photographie – la photographie pure ou directe est née. Aujourd’hui encore, parfois inconsciemment d’ailleurs un grand nombre de photographes de paysages s’en inspirent directement. Les photojournalistes du monde entier tireront parti de cette nouvelle école qui rompt définitement avec le manièrisme et l’esthétisme un peu creux du pictorialisme. Ca fait beaucoup de « isme » je suis d’accord. Disons que la photographie va enfin revendiquer et exploiter pleinement son rapport à la réalité et en tirer parti. En clair : A quoi sert le mieux un appareil photo ? A enregistrer la vie ! Merci M. Weston.

Incursion dans la couleur

Weston commence à s’intéresser à la couleur dès 1947. Il apprécie ce nouveau médium, mais n’aura pas le temps de s’y consacrer pleinement car la maladie de Parkinson l’oblige à arrêter la photographie à partir de 1948. Il décède, 10 ans plus tard, le jour du nouvel an laissant une œuvre immense aujourd’hui gérée par ses 2 fils, Brett et Cole Weston, qui perpétuent son héritage en réalisant des tirages à partir de ses négatifs.

Biographie et expositions

Edward Weston a contribué à faire entrer la photographie dans la maturité et dans les musées en tant qu’art distinct et parfaitement autonome. Il a inspiré de nombreux autres grands photographes dont Manuel Alvares Bravo, Tina Modotti, toute une génération de photographes de paysages et le célèbre Robert Mapplethorpe qui travaille la lumière pour ses photos de nus masculins à la façon de Weston. Il est à la fois un maître virtuose du tirage noir et blanc et de la représentation, capable de faire d’un objet ordinaire une photographie extraordinaire. Il fut le précurseur et l’une des plus grands représentant de la straigt photography qui marque encore la photographie contemporaine. Comme disait Ernst Haas : Weston est capable d’électriser un objet inerte.

Bibliographie

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Expositions (principales)

  • Musée d’Art Moderne de New York (MoMA) : Weston a eu plusieurs expositions dans ce musée emblématique, notamment en 1946, où une rétrospective majeure de son travail a été présentée. MoMA possède également une collection importante de ses œuvres.
  • Musée Getty (Los Angeles) : Le Getty Museum abrite une collection significative de ses photographies et a organisé des expositions consacrées à son travail au fil des années, célébrant sa contribution à la photographie en tant qu’art.
  • San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) : Weston a aussi été un artiste phare pour ce musée, avec des expositions et des œuvres présentes dans leur collection permanente.
    Expositions itinérantes : Ses œuvres ont été exposées dans de nombreux lieux à travers le monde, dans des galeries et des musées consacrés à l’art photographique. Cela inclut des expositions organisées par la J. Paul Getty Museum, ainsi que des événements internationaux comme la Biennale de Venise.
  • Exposition « Edward Weston: A Legacy » : C’était une rétrospective marquante de son travail, qui a circulé dans plusieurs musées dans les années 80. Cette exposition a exploré ses séries les plus célèbres, comme celles de coquillages, de paysages, et de nus.
  • Exposition à la galerie Weston : Il a aussi eu des expositions à la Weston Gallery à Carmel, en Californie, qui a souvent présenté ses photographies ainsi que des œuvres de ses contemporains.
  • Musée d’Art Moderne de Paris (Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris) : En 1953, une exposition importante d’Edward Weston a été organisée dans ce musée. Elle a permis de présenter ses célèbres natures mortes, ses paysages et ses nus au public européen.
  • La Biennale de Venise (Venise, Italie) : L’une des premières grandes expositions internationales de Weston a eu lieu à la Biennale de Venise dans les années 1950. La Biennale est un événement majeur pour la photographie, et la présence de Weston a contribué à son rayonnement mondial.
  • Tate Modern (Londres, Royaume-Uni) : Bien que Tate Modern n’ait pas encore présenté une rétrospective complète de Weston, plusieurs de ses œuvres ont été exposées dans le cadre de grandes expositions sur l’histoire de la photographie et l’art moderne. C’est un lieu clé pour ses œuvres en Europe.
  • Fondation Henri Cartier-Bresson (Paris, France) : Bien que cette fondation soit plus connue pour son lien avec Henri Cartier-Bresson, elle a également présenté des expositions consacrées à Edward Weston, souvent dans le cadre de rétrospectives sur la photographie moderniste.
  • Le Musée des Beaux-Arts de Montréal (Canada) : Une exposition de Weston a eu lieu dans ce musée canadien, où ses œuvres ont été appréciées dans le contexte de l’art photographique nord-américain.
  • Le Centre Pompidou (Paris, France) : À travers plusieurs expositions, le Centre Pompidou a exploré l’influence de Weston dans le cadre de l’histoire de la photographie moderne. Ce musée a mis en lumière ses contributions aux courants comme le modernisme et l’Objectivisme.
  • Expositions en Amérique latine : Weston a aussi eu une influence importante en Amérique latine, notamment au Mexique, où il a vécu pendant plusieurs années. Des expositions de ses photographies ont eu lieu dans des musées comme le Museo de Arte Moderno de Mexico, où ses paysages mexicains et ses portraits de la culture locale ont été mis en avant.

 

Conclusion

J’espère que cet article sur l’un des pères de la photographie moderne vous a plu. Il sera suivi d’un autre parlant de plus principalement de la Photographie pure – Straight photography – et de Ansel Adams avec le groupe f/64. Alors abonnez-vous pour ne rien rater. A très vite. Philippe Body  

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Philippe Body, votre photographe formateur

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Philippe photographe de voyage professionnel a deux passions : la photographie et le voyage.  Après  … lire plus

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plusieurs séjours en Afrique, il se rend en Asie et c’est l’éblouissement. A la fin des années 80, il réalise ses premiers reportages en Inde, dont un sujet sur l’inaccessible ethnie Muria dans la province reculée du Chattisgarh et le gigantesque projet de barrage Narmada. Plusieurs publications s’ensuivent et ses premiers reportages sont diffusés par l’agence VU. En 1990, il est l’un des premiers photographes à revenir au Vietnam qui sort enfin de son isolement. Cinq ans plus tard, il entre à l’agence Hoa Qui, spécialisée dans la photo de voyage avant de rejoindre en 2007 la prestigieuse agence Hemis.fr. En 2010, il créé le site “www.avecunphotographe.fr” pour proposer ses propres stages et ceux de quelques photographes de grande qualité. Aujourd’hui son travail est diffusé par les agences Hemis.fr – Getty et AGE fotostock ainsi que sur son propre site professionnel www.philippebody.com

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