Dans ce guide d’achat pour bien choisir son trépied photo – nous allons voir tous les points à vérifier et comparer avant d’acheter … et il y en a pas mal comme vous allez le voir dont certains auxquels vous n’auriez sans doute pas pensé. Par Philippe Body
Comment choisir son trépied photo ?
Le trépied photo est un accessoire toujours aussi indispensable, malgré les réels progrès dans la gestion du bruit numérique dans les hautes sensibilités ISO et la stabilisation qui se généralise sur les boitiers et est de plus en plus efficace. Seul un trépied photo vous permettra d’utiliser toutes les vitesses de votre appareil, de faire des cadrages soignés, de vous initier à la photo de nuit et de gouter aux joies des poses longues.
La mauvaise nouvelle c’est que la qualité d’un pied photo est toujours un peu fonction de son poids. Autrement dit, il n’existe pas de super bons pieds photo qui soient aussi super légers (et pas chers). La bonne nouvelle, c’est qu’un trépied ne se met pas à jour et que les avancées technologiques dans ce domaine sont limitées. Donc si vous investissez dans un bon modèle et en prenez soin, vous le garderez très longtemps. Donc c’est un investissement à long terme. Voici quelques conseils pour vous aider à bien choisir son trépied photo
Formule Kit ou Pied + rotule ?
On trouve dans le commerce 2 formules. Soit le pied vendu en kit avec sa rotule, soit le trépied vendu seul. Souvent, les pieds de qualité sont vendus sans rotule. Il faut alors acheter celle-ci séparément. Ce qui permet de mieux choisir son trépied photo au final. La formule kit propose souvent des prix attractifs, mais les rotules sont rarement bonnes. Personnellement, je vous conseille d’acheter séparément de façon à coller le plus possible à votre pratique.
Les qualités d’un trépied photo
C’est un accessoire que vous risquez d’avoir à porter un certain temps. Dans les premiers critères pour bien choisir son trépied photo vient la légèreté, mais aussi la compacité, car en avion il devra rentrer dans le sac ou la valise. Le modèle idéal sera capable de supporter votre matériel et suffisamment haut pour que vous ne soyez pas courbé en 2 constamment (ne pas compter la colonne centrale dans ce calcul, car elle ne doit servir qu’en dernier ressort). Enfin, si vous souhaitez vous limiter à un seul trépied, vous devrez sans doute privilégier le genre de photo que vous pratiquez le plus :
- voyage > préférez un trépied léger et polyvalent (consultez notre guide trépieds de voyage)
- nature > un modèle un peu plus lourd que pour le voyage est recommandé (consultez notre comparatif trépieds nature et animalier)
- animalier > un gros trépied et une rotule spécifique sont indispensable pour utiliser les gros télés
Choisir un trépied Alu ou Carbone ?
Il y a aujourd’hui 2 matériaux principalement utilisés dans la fabrication des pieds photo : l’aluminium (solide et bon marché, mais lourd) et la fibre de carbone (résistante, légère, mais d’un prix élevé). L’acier a été abandonné et le bois n’a que très peu d’avantages. Le choix est uniquement une question de prix, sinon le carbone est supérieur à tous niveaux.
Si vous optez pour le carbone, sachez qu’il y a plusieurs qualités qui correspondent au nombre de couches utilisées pour le tressage. Plus il y a de couches et plus le trépied est rigide et peut donc être léger. De 3 à 5 couches pour les modèles d’entrée de gamme, jusqu’à chez certaines marques (Gitzo, Induro, Leofoto) 8 à 10 couches. Il est assez facile de le repérer : les tressages avec un grand nombre de couches affichent des dessins plus serrés, exactement comme la maille d’un tissu.
Évitez les crémaillères
La crémaillère est une pièce qui relie les 3 jambes d’un trépied à la colonne centrale pour lui donner plus de stabilité. On trouve une crémaillère sur les modèles « pro » comme celui à gauche sur la photo ci-dessous et sur les modèles d’entrée de gamme comme celui à droite. La crémaillère permet d’ajuster finement la hauteur de l’appareil lorsque l’on travaille en studio par exemple. En revanche elle empêche d’écarter davantage les jambes pour prendre des vues au ras du sol. On réservera donc cet accessoire au seul usage du studio ou éventuellement en architecture. Il faut quand même que la colonne centrale soit d’un très gros diamètre et le trépied très lourd pour assurer la stabilité avec un tel système.
Pour le voyage, la macro, paysage, choisir un modèle sans crémaillère et dont les jambes peuvent se mettre à plat indépendamment, de façon à s’adapter à toutes les configurations de sols. On en parle plus loin.
Capacité de charge > pesez votre matériel !
C’est le poids appareil + objectif supporté sans broncher par le trépied. Un point crucial pour bien choisir son trépied photo s’il en est. Montez l’objectif le plus lourd que vous ayez (objectif sans collier de pied) et pesez l’ensemble boitier + objectif. Les constructeurs indiquent toujours le poids pouvant être supporté par leur matériel. Ces infos sont souvent optimistes (voire carrément mensongères) et vous pouvez les diviser aisément par 2.
- Capacité de charge inférieure à 7 kg > convient pour des compacts, reflex entrée de gamme, 4/3 et hybrides avec des objectifs de moins de 135MM de focale. A éviter
- Capacité de charge de 7 kg à 10 kg > convient pour des reflex entrée et milieu de gamme, experts, 4/3 et hybrides avec des objectifs de de 200MM de focale maxi
- Capacité de charge de 10 kg et plus > convient pour tous les reflex, 4/3 et hybrides avec des objectifs de 300MM de focale maxi.
Astuce : un plateau en L-Bracket permet de choisir un trépied photo à capacité de charge réduite car il laissera toujours votre appareil dans l’axe du trépied.
Poids
C’est évidemment l’un des premiers critères pour choisir son trépied photo – surtout en voyage. Il est donné pour le trépied seul ou avec la rotule dans le cas d’un kit. Pour un trépied de voyage, on évitera de dépasser 1,5 kg (avec rotule) sauf si vous avez de très gros objectifs. Pour un trépied polyvalent, nature, architecture, on pourra monter à 2 kg / 2kg500 (avec rotule) voire plus pour l’animalier car les objectifs sont alors très lourds.
Hauteur du trépied
Un autre point essentiel au moment de choisir son trépied photo est la hauteur. Si votre appareil photo n’a pas d’écran orientable, vous choisirez un modèle montant jusqu’à la hauteur de votre visage pour éviter d’être trop courbé. Avec un écran orientable on peut travailler confortablement avec un trépied plus petit. Lorsque vous regardez ces chiffres clés prenez en compte la hauteur déliée sans la colonne centrale. En effet, utiliser celle-ci n’est pas recommandé : la stabilité est alors d’autant moins bonne que la colonne est haute et dépliée.
Hauteur mini, maxi et de transport
- La longueur ou hauteur repliée : correspond à la longueur du trépied une fois replié. Avec ou sans la rotule selon. Elle ne devrait pas dépasser 60 cm pour entrer dans tous les sacs de voyages, valises, sacs à roulette. Certains trépieds se replient sur eux-mêmes, au prix d’une manipulation un peu longue parfois, et permettent de gagner en compacité.
- La hauteur maxi est en général donnée avec la colonne centrale dépliée. Ce qui fausse un peu les comparaisons. Certains trépieds ayant en fait une double colonne centrale. La stabilité d’un trépied est très nettement moins bonne avec la colonne centrale sortie – voire inexistante sur les modèles les plus légers. Sans la colonne centrale un bon trépied devrait monter à 125 / 130 cm – 145 / 175 cm colonne centrale dépliée.
- La hauteur minimale ou hauteur de travail est celle à laquelle il est possible d’utiliser le trépied. Cela dépend du modèle de colonne sur certains pieds. Certains permettent d’inverser la colonne (mieux que rien mais un peu long), d’autres proposent une colonne courte (idéal en macro). D’autres enfin, et c’est le plus pratique, ont des jambes qui se plient très fort. Cela intéressera principalement les gens faisant souvent de la macro.
Jambes réversibles
Pour obtenir une longueur repliée minimale, certains fabricants ont développé un système de jambes réversibles. Les jambes du trépied se replient alors autour de la rotule. C’est plus ou moins pratique et long à réaliser, mais efficace en termes de compacité. Cela concerne surtout les trépieds destinés aux voyages et je ne recommande pas ce modèle de trépied pour les autres utilisations, car cela vous obligera à garder la rotule proposée dans le kit – ce qui rarement le meilleur choix possible des points de vue économie et qualité. Au moment de choisir son trépied photo, mieux vaut y penser.
Jambes des trépieds – Combien de sections ?
Pour bien choisir son trépied photo – je vous conseille de vous intéresser à ce point. Il existe des trépieds à 3, 4 ou 5 sections. Plus il y a de sections et plus le trépied est compact une fois replié, mais aussi moins stable et plus lourd. Par contre, sa manipulation est plus longue et la stabilité moins bonne pour un pied à 5 qu’un 4 sections. La majorité des modèles proposés possèdent 4 sections. Ce qui fait 3 parties à ouvrir pour déplier complètement le trépied. L’avantage est une bonne stabilité et un prix plus doux. L’inconvénient des 4 sections, c’est la longueur une fois plié. Il existe également des trépieds à 5 sections et même 6 sections chez Gitzo, plus compacts et faciles à transporter, ils sont très prisés des randonneurs. Leur défaut est d’être un peu plus lourds souvent (à hauteur et stabilité comparable) et plus cher aussi. Enfin, les modèles à 3 sections sont parfaits en termes de stabilité et rapport poids / performances pour tous ceux qui n’ont pas besoin de les placer dans une valise.
Important : dans tous les cas, la section la plus fine d’un trépied 4 ou 5 sections doit être au moins de 15/16 mm pour un trépied de voyage et 22 mm pour un trépied polyvalent. Sinon, votre trépied sera inutilisable pour des appareils reflex et/ou même hybride APS-C.
Serrage par cliquets ou bagues?
Deux systèmes dominent le marché : le serrage par bagues que l’on serre / desserre – souvent appelé « Twist Lock » et qui a l’avantage d’être très solide, mais s’avère parfois un peu long et sensible au sable et à l’eau de mer (lorsque le sel sèche). Ce système a été repris par de nombreuses marques et amélioré sur les derniers modèles pour la rapidité (serrage en 1/4 de tour). Certains trépieds (Léofoto) permettent de dévisser facilement et sans risque les sections pour nettoyer le trépied. Cela permet de graisser les jambes avec une graisse lithium – ou de nettoyer simplement la vase, le sable, etc. C’est le système privilégié par la plupart des marques sur les trépieds haut de gamme (peut être pour imiter Gitzo).
L’autre système (popularisé par Manfrotto) est celui des cliquets – très rapide et facile à laver, il est moins solide dans le temps pour une raison simple : le cliquet appuie toujours sur le même point et une certaine usure est donc inévitable. Il arrive aussi que le serrage ne soit pas assez fort.
Enfin, il y avait un système d’écrou à papillon chez Manfrotto qui a disparu au profit des cliquets. Efficace, mais trop long.
Jambes ajustables
Un point à prendre absolument en considération pour choisir son trépied photo est la possibilité de pouvoir écarter chaque jambe de façon indépendante. Ainsi, on peut mettre le trépied presque à ras du sol et s’adapter à toutes les configurations de terrain rencontrées. La plupart des modèles le proposent aujourd’hui. Idéalement, il faut qu’il y ait au moins 3 positions possibles.
Pointes des trépieds
La plupart des modèles sont équipés de série avec des embouts caoutchouc. Certains trépieds sont livrés avec des pointes en métal qui peuvent se visser / dévisser à la place des embouts caoutchouc traditionnels. Les pointes sont un plus pour la photo en terrain naturel, mais pas décisif non plus pour choisir son trépied photo. D’autres modèles permettent de rétracter les vis sans les démonter. Avec un risque de rouille si vous travaillez souvent en milieux humides. J’ai eu le cas sur un trépied il y a longtemps – et les pointes ont rouillé très vite. Je ne reprendrai pas ce système. Il faut qu’elles soient démontables.
Ventouses pour la neige : vendues séparément ces accessoires permettent d’avoir une meilleure portance sur la neige et d’autres terrains très meubles, sable, vase, etc.
Choisir son trépied – la colonne centrale
Taille et bascule
Elle peut être courte (utile pour les photos au ras du sol) ou plus ou moins longue – voire interchangeable (Gitzo, Benro, Sirui et Feisol notamment). Manfrotto a le premier lancé des colonnes basculantes qui peuvent être utiles pour la macro – mais attention à la stabilité, une fois la colonne sortie. Il faut en principe équilibrer le poids. Je n’ai jamais été vraiment convaincu par la stabilité de ce système, mais en revanche, c’est pratique pour ajuster son cadrage. Il existe aussi des colonnes qui peuvent se fixer à la place de la rotule (Leofoto)
Certaines marques livrent leurs trépieds sans colonne centrale (Feisol, Leofoto, Uniqball) pour gagner en stabilité. Ceux-ci sont alors extrêmement rigides. Parfois, les colonnes peuvent être montées en accessoire.
Colonne réversible
Une colonne réversible peut être sortie de l’axe central, retournée et remise dans l’autre sens. Cela permet de prendre des photos au ras du sol. Cela revient au même qu’un trépied dont les jambes s’écartent et équipé d’une colonne courte (enfin c’est plus long à installer, mais on dispose des avantages d’une grande colonne).
Crochet de colonne
Le crochet de colonne est un accessoire très utile, sans être forcément décisif. Il sert surtout à lester le pied – avec votre sac photo par exemple. On peut faire mieux en passant la ou les sangle(s) du sac photo autour des jambes du trépied. Donc pas de regret s’il n’y en a pas
Niveau à bulle
Plus utile sur la rotule que sur le pied lui-même (sauf si vous utilisez une rotule 3D) le niveau est un excellent accessoire … s’il est juste ce qui est rarement le cas sur les pieds bon marché.
Les accessoires
Il y a de nombreux accessoires pour trépieds photo, selon les spécialités (macro, panoramique, etc.). Nous ne voyons ici que ceux d’un usage général. De plus en plus de marques (Leofoto, Sirui, etc.) livrent les trépieds avec sac de transports, pointes rétractables, et outils de serrage). Livré nu, vous devrez ajouter entre 25 et 60€ pour une sangle ou un sac de transport.
La sangle et le sac de transport
Ces accessoires sont encore trop rarement livrés avec le trépied et c’est bien dommage, car ils sont très pratiques pour ne pas dire indispensable. On peut souvent accrocher son trépied à son sac photo, mais ce n’est pas toujours la meilleure méthode. Personnellement, j’utilise une sangle la plupart du temps et emporte la housse pour le transport en voiture.
Magic arms, filets, ventouses et allonges
Ce sont de petits accessoires que l’on peut fixer au trépied (sur certains modèles via un pas de vis) pour accrocher un smartphone, une caméra Go Pro ou une source d’éclairage. Très utilisé en vidéo ou pour filmer un making-of de la prise de vue. Pour fixer un panneau LED aussi. Le filet se place entre les 3 jambes du trépied et peut recevoir de petits accessoires. Un peu gadget, sauf en studio. Ne comptez pas lester votre trépied avec cette technique.
Rapidité d’installation
On oublie souvent ce critère au moment de choisir son trépied photo, mais un pied que l’on met 8 jours à installer ça agace un peu à force. Les modèles qui permettent de basculer les jambes autour de la colonne centrale par exemple sont un peu longs à utiliser. De même que les modèles 5 ou 6 sections.
Quel pied photo choisir avec un petit budget ?
Tout d’abord dites-vous qu’un pied est un investissement que vous allez le garder longtemps, car c’est solide et sans technologie. Donc ça vieillit bien et ça peut valoir le coup de dépenser un peu ! Si votre budget ne vous permet pas d’acheter un modèle de qualité, ne vous tournez pas vers des choses plus « légères » mais regardez plutôt du côté de l’occasion. Il y a pas mal de choix, car beaucoup de photographes changent de modèles en fonction de leur pratique. Si vous ne le portez pas souvent et uniquement sur de petites distances, l’alu fera l’affaire et vous permettra d’avoir un modèle de qualité pour un budget plus serré. Si vous le portez souvent et longtemps, le carbone est vraiment mieux : regardez dans les marques challengers …
Que valent les pieds photo ultralégers ?
De plus en plus de magasins proposent ces pieds ultralégers avec des poignées de type « Joystick », comme la série « Compact » chez Manfrotto. Lorsque vous demandez à un vendeur des conseils pour choisir son trépied photo, il arrive souvent qu’il vous oriente vers ces modèles. Normal, puisque la plupart du temps, les débutants demandent un pied léger, stable et pas trop cher …
Je ne suis pas convaincu par ceux que j’ai vus chez mes stagiaires. Trop léger, trop de sections. Seuls les pieds chers et très solides peuvent avoir 5 sections. Plus court et donc très pratiques en voyage, ce type de trépied est aussi moins stable qu’un pied 4 sections. Enfin, la poignée « Joystick » est lourde pour une capacité de serrage vraiment faible. A réserver aux compacts et bridges vraiment légers, mais peu utile pour des reflex ou des hybrides. Bref, c’est le mauvais choix.
Les différentes marques
Les « historiques »
- Gitzo : le fabricant français historique de trépieds. Commercialise son premier modèle en 1950. Racheté depuis par Vitec qui possède aussi Manfrotto. Gitzo est synonyme de matériel haut de gamme orienté professionnel. C’est très bien et … très cher. Avec de vraies innovations.
- Manfrotto : marque historique fondée par un photojournaliste italien, aujourd’hui détenue par le groupe anglais Vitec. Manfrotto se positionne sur le marché entrée et milieu de gamme. Il a lancé ses propres modèles de plateaux rapides et propose aussi de très nombreux modèles de pieds d’éclairages, de fond de studio, etc.
- Feisol : un fabricant plus récent positionné haut de gamme, Feisol a été dans les premiers à proposer des modèles sans colonne centrale pour plus de stabilité. Plusieurs soucis de fiabilité ont été rapportés par des usagers – au niveau des pointes (décollement) et des sections (qui peuvent se dévisser).
- Cullman : longtemps cantonné dans l’entrée de gamme, Cullman a récemment sorti une gamme carbone de qualité (Carvao) assez bien fichue, avec entre autres une jambe démontable pour faire monopode
- Rollei : ne s’est jamais trop investi sur le secteur du trépied, mais comme Cullman propose depuis peu une série carbone de bonne qualité à prix attractifs.
- Vanguard : comme les deux marques précédentes, ce n’est pas vraiment un spécialiste des trépieds, mais là aussi ils présentent quelques modèles de qualité.
- Velbon : Un très ancien fabricant de trépieds plutôt entrée et milieu de gamme. Plus vraiment à la pointe en la matière.
- Starblitz : autrefois uniquement sur le segment entrée de gamme
- Silk : Une marque historique, mais qui n’a pas marqué l’histoire …
Les « challengers »
- Benro : née au milieu des années 90, la marque chinoise a d’abord sous-traité avant de proposer sa propre gamme orientée milieu et haut de gamme et professionnel. Avec des tarifs intéressants. Le plus implanté à l’international des constructeurs chinois avec un très large catalogue.
- Sirui : plus récente que Benro (2000), cette marque réalise de très bons trépieds de voyages, très légers à tarifs attractifs. J’en avais testé un modèle il y un moment.
- Leofoto : nouvelle venue sur le marché, la marque chinoise propose des modèles haut de gamme et pro, avec de nombreuses innovations et une garantie de 10 ans. Les prix sont très compétitifs. C’est la compagnie qui monte.
- 3 Legged Thing : la marque anglaise vend des trépieds colorés avec pas mal d’innovations – sur le segment milieu de gamme avec quelques modèles haut de gamme
- K&F : Kent & Faith la marque se place à peu près sur le même segment milieu de gamme que la précédente, avec de bonnes innovations mais une solidité / stabilité relative
- FotoPro : marque chinoise orientée milieu de gamme
- Peak Design : la marque de sac a lancé un trépied ultra compact, mais trop peu stable – faute au système choisi et très cher
- Uniqball : marque hongroise – haut de gamme et pro – propose comme Leofoto des trépieds sans colonne centrale avec une base de mise à niveau incluse.
Les « imports »
- Induro: le top du top à prix contenu. Induro n’est malheureusement plus importé en France. La marque appartient au même groupe que Benro et est son segment haut de gamme / pro.
- RRS : cette marque américaine de grande qualité propose trépieds pros et rotules haut de gamme – non importée en France
Les « inclassables »
- Joby : encore une marque américaine très innovante. Les modèles de trépied Joby permettent de s’accrocher partout grâce à leur structure unique. (voir mon test)
Choisir son trépied
Consultez mon méga-comparatif des trépieds de voyage et/ou celui sur les trépieds nature et animaliers – Abonnez-vous pour ne pas le rater …
Retrouvez notre guide sur le choix de la rotule et vous saurez tout ….
Voilà j’espère que ce guide pour choisir son trépied photo vous a plu et vous sera utile.
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Philippe Body, votre photographe formateur
Philippe photographe de voyage professionnel a deux passions : la photographie et le voyage. Après … lire plus
Mis à jour décembre 2023 – par l’auteur
Merci pour ces éléments clairs, qui aident à recenser les différents éléments à prendre en compte pour le choix d’un trépied et la satisfaction à en attendre dans son utilisation.
Merci denis
Merci pour ce guide très exhaustif. Un petit commentaire sur le plateau rapide type Manfrotto : sur mon trépied le cliquet a fini par s’user et je ne sais pas comment j’ai fait pour rattraper mon boîtier et son objectif qui ont failli s’écraser au sol. Du coup j’ai changé pour un pied avec plateau ARCAM, plus sécurisant à mon avis.
ouille, merci pour le retour, oui Manfortto a eu des déboires de qualité à plusieurs reprises. Sur une rotule haut de gamme j’avais cassé la patte de blocage en résine et j’ai des soucis de serrage sur un vieux trépied de studio. Je trouve que ça s’est plutôt amélioré
Nickel comme d’hab … c’est le pied ! merci.
merci Jean-François, il était pas 100% fini au moment de la publication, mais bon 😉