DXO PureRaw est un petit programme de réduction du bruit numérique qui peut être autonome ou s’intégrer dans votre flux de travail sous Lightroom comme on le verra plus loin. Il apporte un nouveau standard dans le traitement du bruit numérique qui pourrait bien changer votre façon de travailler en post-traitement, mais aussi à la prise de vue.
DXO Pure Raw
DXO Pure Raw est édité par une société française avant-gardiste qui commence à s’intéresser à la photographie dans les années 2000. Elle commence par proposer un site de test et d’analyse des objectifs, devenu une véritable référence mondiale. DXO va ensuite proposer son propre logiciel DXO Photo Lab qui connait un beau succès grâce à des innovations uniques sur la correction des défauts optiques et géométriques ainsi qu’au débruitage des fichiers RAW. Le logiciel est aujourd’hui l’un des meilleurs qui soit et nous en reparlerons dans un autre article. Parallèlement au développement de son logiciel, DXO propose plusieurs programmes utilisables de façon indépendante comme celui qui nous intéresse aujourd’hui : DXO PureRaw. Il s’agit d’une solution de traitement du bruit numérique pouvant s’adapter à des centaines d’appareils photo.
Une solution pour tous
S’adapter à un logiciel prend beaucoup de temps et une fois l’effort fait, on n’a pas trop envie de changer. J’avais déjà remarqué les résultats extraordinaires du traitement du bruit numérique de DXO sur des images de stagiaires. Mais jusqu’à récemment, DXO ne prenait pas en charge les fichiers RAW de Fujifilm – qui utilise une technologie de capteurs différente. Aujourd’hui, c’est chose faite et j’ai décidé de tester ce programme et de vous en faire profiter. L’idée étant que l’on peut acheter DXO Pure Raw pour l’intégrer à un flux de travail existant (Lightroom ou autre). Car le logiciel peut travailler de façon indépendante. Il traite votre fichier RAW, le débruite et vous donne un fichier DNG que vous pourrez ensuite travailler comme d’habitude. Mais avant de voir comment utiliser DXO Pure Raw, voyons ses qualités.
Une capacité à réduire le bruit numérique exceptionnelle
Tous les logiciels de traitement photo proposent déjà une solution pour réduire le bruit numérique des fichiers RAW. En plus des ces fonctions natives, on trouve des programmes indépendants comme Noiseware, DeNoise AI (développé par Topaz Labs), NoNoise AI (développé par ON1 et meilleure alternative), Nik Collection 4 (édité par DXO également), mais aucun d’entre eux n’arrive à concurrencer DXO PureRaw (loin s’en faut). Pour ceux que cela intéresse voici un comparatif réalisé par « Les numériques ».
La montée en ISO sur les appareils photo s’accompagne inévitablement de la dégradation de l’image. Lorsque l’on amplifie la sensibilité nominale du capteur (entre 100 et 200 ISO selon les modèles), on amplifie aussi les défauts du signal qui prennent 2 formes :
Le bruit de luminance
L’image présente alors un aspect moins lisse, plus ou moins granuleux, avec une perte de contraste générale et de définition. L’effet de crénelage rend les contours moins lisses – avec un effet d’escalier – qui se traduit par une impression de moindre netteté. Les logiciels photo corrigent cela en lissant l’image – ce qui revient dans les faits à sacrifier les détails les plus fins et la précision des contours.
Le bruit de chrominance
Appelé aussi bruit couleur – se caractérise par l’apparition de pixels colorés verts, magenta et violets qui ne correspondent pas du tout à la scène et donnent un aspect bizarre, sale aux couleurs. Ce type de bruit apparait aussi lors des poses longues à cause de l’échauffement du capteur. Celui-ci se corrige assez facilement dans les logiciels classiques, sans apporter une grosse dégradation de l’image.
L’approche innovante de DXO PureRaw
DXO PureRaw se base sur un couple Boitier / Objectif pour doser son opération de débruitage. On sait que grâce à ses activités de test de boitiers et d’objectifs réalisés par DXO Mark – la marque possède une base de données unique et exceptionnelle. Grâce à elle, le traitement est personnalisé et automatisé et donne des résultats hors du commun. Ci-dessous, une photo prise avec un Nikon D700 – capteur 24×36 – à 4500 ISO. L’image a été réalisée dans un train, en Inde avec peu de lumière, mais une vitesse élevée pour éviter les vibrations. J’ai volontairement choisi un vieux boitier où la montée du bruit numérique est très visible.
Dans cet agrandissement à 100% on voit le bruit couleur (au niveau de la paupière notamment) et le bruit de luminance, très présents.
Dans cette comparaison – zoom 100% – on voit à gauche l’image traitée par DXO et à droite traitée par Lightroom. La différence est bluffante. Lightroom a lissé l’image ce qui a enlevé le grain, mais aussi la netteté et les détails. Cela a également enlevé du contraste par rapport à l’original. Dans la version traitée par DXO, on conserve tous les détails de l’image d’origine sans aucun bruit. Comme on dit: il n’y a pas photo.
Second exemple avec cette fois un fichier RAW de Fuji XT2. L’image a été prise à 1600 ISO. A gauche version traitée par DXO, à droite sans traitement. L’option « Netteté globale de l’objectif » a été cochée.
Installation et lancement de DXO PureRaw
DXO PureRaw peut s’essayer pendant 15 jours – puis s’acheter – en licence perpétuelle (pas d’abonnement) pour 129€. Il y a aussi régulièrement des offres promotionnelles. Le programme est très facile à installer et peut donc s’utiliser de façon autonome. Jusqu’au 12 février, vous bénéficiez d’une réduction en suivant ce lien : Essayer ou acheter le produit DXO
Installation
L’installation est très simple, il suffit de suivre les instructions à l’écran. Le programme vous demandera de choisir entre « Essai » et « Acheter » et s’installera très rapidement.
Réglage des préférences
DXO PureRaw a besoin de pas mal de ressources et vous demande s’il peut utiliser celles de votre carte graphique (ici Radeon) ou seulement le processeur de votre ordinateur (CPU). Si vous ne savez pas laissez sur sélection automatique. Si vous avez une petite carte graphique (fréquent sur les portables) choisissez « Utilisez le CPU uniquement ».
Utilisation en mode autonome
A l’ouverture du programme, on peut cliquer sur « Ajouter des photos à optimiser » ou « Ajouter des fichiers RAW à traiter » – ce qui ouvrira dans les 2 cas votre « Explorateur » sur PC ou votre « Finder » sur Mac. L’autre méthode consiste à faire glisser les images directement dans la fenêtre « Glisser et déposer des fichiers RAW ». Précisons que PureRaw ne traite que les images RAW. La section « Télécharger des échantillons … RAW » n’a aucun intérêt : faites l’essai sur vos images c’est bien plus instructif.
Une fois ajoutées à la bibliothèque de DXO, les images apparaissent alors dans une nouvelle fenêtre – de type bibliothèque / Explorateur. Depuis cette fenêtre, vous pouvez ajouter d’autres images, désélectionner toutes les images pour faire une sélection manuelle en cliquant sur 1 ou plusieurs images, tout sélectionner de nouveau. En cliquant sur « Optimiser les photos » vous lancez le traitement des images sélectionnées dans la fenêtre.
Si c’est la première utilisation du logiciel ou de nouvelles images, une boite de dialogue s’ouvre et vous propose de télécharger le module optique DXO adapté au couple appareil objectif avec lequel a été prise la photo. L’identification est automatique et vous n’avez rien à faire. Cliquez sur « Enregistrer » pour lancer le téléchargement qui est quasi instantané.
Une fois terminé, cliquez de nouveau sur le bouton « Optimiser » ce qui ouvre la boite de dialogue principale (ci-dessous). Dans la première section, vous avez le choix entre 3 méthodes de débruitage :
HQ : méthode assez ancienne, rapide et efficace, mais à réserver aux images faiblement bruitées.
Prime : plus longue en temps de traitement, cette méthode est meilleure que HQ, mais moins efficace que DeepPrime et n’est pas disponible pour le fichier Fujifilm (RAF).
DeepPrime : la plus efficace, la plus longue et la plus gourmande en ressources pour votre ordinateur. C’est aussi celle que je vous conseille. Le programme propose aussi une correction de la distorsion de l’objectif et une amélioration globale de la netteté de l’image. Efficaces et pas trop forts ces 2 traitements s’appuient également sur la base de données de DXO et concernent uniquement le couple appareil / objectif de l’image concernée. Vous pouvez laisser cocher les 2 cases.
Dans la seconde section appelée « Format de sortie », vous devez choisir entre Jpeg et DNG. Le format DNG est un format RAW développé par Adobe et lisible par tous les logiciels de post-traitement. C’est le meilleur choix, car vous pourrez ensuite travailler normalement votre image avec tout l’avantage d’un fichier RAW classique. Il n’est pas possible d’enregistrer l’image dans le format RAW de votre appareil. Cochez Jpeg si vous souhaitez utiliser / exporter immédiatement votre image. DXO PureRaw vous indique la taille estimée de la photo après traitement, puis une fois lancé affichera le temps de traitement qui va dépendre des capacités de votre ordinateur. Dans l’exemple ci-dessous, on passe de 67,9 MB à 110.3 MB soit une augmentation de près de 65% ce qui est considérable.
La dernière section vous demande dans quel « Dossier de destination » doit être exportée la photo traitée. Comme DXO PureRaw ne peut modifier l’image originale, il crée une copie et il faut donc lui dire où enregistrer cette copie. Le plus simple est de choisir « Dossier DXO dans le dossier des images originales ». Mais vous pouvez sélectionner un dossier personnalisé avec le bouton juste en dessous. DXO vous demande aussi s’il faut renommer le fichier et de quelle façon. Cela n’a évidemment aucune incidence sur le traitement et vous pouvez faire comme vous voulez.
Une fois l’opération terminée, une nouvelle boite de dialogue s’ouvre et vous demande si vous souhaitez :
- « Ouvrir l’explorateur » (pour voir où est la photo) – ce que l’on peut aussi faire à tout moment en cliquant sur « Afficher » dans le menu du haut,
- « Afficher » les résultats : cela ouvre une fenêtre de comparaison sophistiquée ou vous pouvez voir d’un coup d’œil les différences,
- « Exporter vers » : cela ouvre une nouvelle boite de dialogue vous demandant vers quel logiciel vous souhaitez envoyer vos images.
DXO PureRaw affiche vos différents programmes et vous n’avez plus qu’à choisir. Si vous sélectionnez « Adobe Lightroom », cela ouvrira la boite d’importation des images de Lightroom. Si vous cochez la case « Exporter également le(s) fichier(s) RAW originaux » ceux-ci seront envoyés en même temps que les copies au format DNG générées par DXO.
Intégration de DXO PureRaw dans Lightroom
L’intégration dans Lightroom se fait via l’ajout automatique d’un Module externe. DXO PureRaw vous proposera automatiquement de s’intégrer à Lightroom sous la forme d’un module externe durant l’installation. Vous n’avez rien à faire.
Ensuite, il vous suffit de sélectionner – en mode Bibliothèque – les images que vous souhaitez traiter et de lancer le traitement depuis le Menu > Fichier > Modules externes – extras >
Les mêmes fenêtres que celles citées plus haut s’ouvrent et vous proposent les mêmes options (traitement HQ, Prime ou DeepPrime, etc.). Une fois les images traitées, celles-ci sont automatiquement ajoutées au catalogue et sous forme de collection. Dans la capture d’écran ci-dessous, j’ai demandé au logiciel d’enregistrer la photo dans le dossier d’origine – dans un sous-dossier DXO. L’opération peut prendre quelques secondes.
Intégration dans le Finder ou l’explorateur
Pour être complet, il faut signaler que le logiciel peut être aussi lancé en faisant un simple clic droit sur la photo depuis l’Explorateur Windows ou le Finder de Mac. Là encore, vous n’avez rien à faire de spécial durant l’installation.
En quoi DXO PureRaw peut-il changer ma façon de faire des photos ?
On le sait, la taille du capteur et des photosites qui le composent influe fortement sur le bruit numérique des images prises avec une grande sensibilité ISO. En gros, plus le capteur est petit et plus le bruit numérique est fort. C’est vrai aussi pour les capteurs 24×36 qui ont beaucoup de pixels, car la taille des photosites est alors réduite. DXO PureRaw permet de gagner selon mes tests 1 voire 2 valeurs pour une qualité équivalente. Autrement dit, si vous vous limitiez à 6400 ISO, vous pourriez travailler sans souci à 12800 – pour une qualité équivalente voir 25600.
Mais ce n’est pas tout, car le dématriçage et traitement de débruitage réalisé par DXO PureRaw donne d’excellents résultats aux valeurs ISO intermédiaires (800, – 1600 – 3200) que vous n’utilisez peut-être aujourd’hui que lorsque les conditions de lumière deviennent difficiles. Avec ce programme, plus de souci pour monter en ISO, pour travailler avec une vitesse d’obturation plus rapide ou baisser votre ouverture afin d’augmenter la profondeur de champ.
Dernier point et non des moindres, la possibilité d’utiliser des optiques moins ouvertes et donc plus légères et économiques ainsi que des capteurs plus petits APS-C ou Micro 4:3 tout en gardant une excellente qualité même avec des sensibilités ISO élevées. Donc oui, DXO peut changer la façon de travailler et aussi d’acheter et d’investir dans son matériel. De très beaux fichiers non bruités à 6400 / 12800 et au-delà sont ainsi possible sans forcément acquérir le plus cher des boitiers. DXO PureRaw rend en partie caduque la supériorité des capteurs 24×36 sur le plan de la montée en ISO pour une grande majorité d’utilisateurs.
Un petit bémol
Le souci est que le traitement dans PureRaw prend du temps et beaucoup de ressources de l’ordinateur. Et les fichiers traités sont 2 fois et demie plus lourds (en gros) que les originaux. Le stockage ne coûte pas cher et on peut toujours s’organiser pour traiter les images à un moment où l’on ne sollicitera pas trop l’ordi pour d’autres tâches. Mais à mon avis, la meilleure solution est de trier les images et de ne traiter que celles qui le méritent ou sont destinées à des agrandissements.
Le manque de réglages de DXO PureRaw en surprendra certains, mais en réalité c’est ce qui fait que le logiciel est très facile à utiliser et s’adresse à n’importe qui. D’ailleurs, la complexité et la profusion des réglages dans d’autres programmes amènent souvent à se tromper ou à n’être jamais sûr de ses choix et donc faire de nombreux essais. J’aurai cependant aimé avoir au moins un simple réglage d’intensité de l’effet permettant de minorer l’action de DeepPrime que j’ai trouvé trop forte sur une image. Dans ce cas, refaites un traitement avec Prime ou HQ et l’effet est moins puissant.
Pourquoi le fichier DNG généré par DXO PureRaw est-il tellement plus lourd ?
J’ai posé la question aux techniciens de DXO et voici leur réponse : l’augmentation de la taille du fichier DNG versus le fichier RAW (de départ NDA) réside dans le fait que le DNG généré est un DNG linéaire, c’est-à-dire qu’il contient les informations des trois canaux de couleur (y compris les ajustements réalisés par PureRAW). Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voici un excellent article de l’un des ingénieurs de DXO : Wolf Hauser.
J’espère que cet article vous a plu et je vous invite à vous abonner pour la suite. Je reparlerai des produits DXO – notamment ceux qui peuvent s’installer de manière indépendante – dans de futurs articles. Je précise que cet article compose des liens d’affiliation. Je me suis inscrit au programme DXO après avoir essayé DXO PureRaw pendant 1 semaine entière. Encore une fois, je ne fais jamais l’éloge d’un produit que je ne connais pas ou n’ai pas testé. La plupart du temps, j’utilise moi-même les produits décrits – comme ici.
Offre promotionnelle
Si vous cliquez sur le lien ci-dessous avant le 12 février, vous aurez droit à 30€ de discount pour l’achat de DXO PureRaw. La promotion sera valable encore 1 mois après avoir cliqué sur le lien – ce qui vous laisse le temps de l’essayer avant de vous décider.
Pour essayer ou acheter DXO cliquez sur l’image ci-dessous >>
Note > cet article possède des liens d’affiliation vers le logiciel DXO PureRaw. Ces liens sont repérables à leur couleur bleu foncé. Si vous cliquez sur ces liens et achetez le produit présenté, vous payez le même prix ou moins cher avec les offres promotionnelles réservées aux lecteurs du blog et nous touchons une commission. Pour vous, aucune différence, mais cela évite la pub et aide à financer un peu ce blog qui nous demande beaucoup de travail. Je ne fais jamais la promotion d’un produit que je ne connais pas, n’utilise pas ou ne considère pas.
Philippe Body, votre photographe formateur
Philippe photographe de voyage professionnel a deux passions : la photographie et le voyage. Après … lire plus
Merci Philippe pour cet article, clair, concis et utile.
J’utilise ce logiciel depuis la 1ere version et je ne reviendrai pas en arrière. Intègré dans mon flux Lightroom il me permet de monter sans hésiter dans les ISO et d’exploiter des images à 12800 iso ! ( voire plus avec le R5 …)
Je ne l’utilise que sur les images retenues et qui le nécessitent.
Pour l’anecdote, j’ai réussi à récupérer des images âgées de 10 ans que j’avais rejeté car trop bruitées. Résultat étonnant et conforme à la pub de DXO.
Bravo les frenchies !
Bonjour René, oui pour le traitement des anciens fichiers c’est un vrai plaisir et puis tu as raison, pour une fois que l’on est en pointe en informatique … cocorico
Merci Philippe pour cet article. Je fonctionne depuis plusieurs années avec les logiciels de DXO. Actuellement j’ai adopté Photolab 6, qui intègre le deep prime de Pure Raw, que je trouve effectivement ‘bluffant ». Je suis donc tout à fait conforté dans mon choix des boitiers micro 4/3 d’Olympus avec petit capteur, mais gain de poids et de place.
Pour être tout à fait honnête, mon choix a d’abord été guidé par un syndrôme de fidélité pathologique à Olympus, depuis que j’ai acheté il y a bien longtemps mon premier reflex, un Olympus OM1, que j’ai toujours gardé !
Au plaisir de se revoir, soit en stage, soit lors d’un passage sur les bords de Loire quand je monte voir ma famille à Saumur …
Amités, et bise à Nath.
Jacques
Bonjour Jacques, oui DXO PureRaw + petit capteur c’est une très bonne association … tu es toujours le bienvenu, mais là il te faudra faire un petit détour on est au Vietnam 😉
Merci Philippe pour cet article très documenté et approfondi. En effet, il me semble fort intéressant ce petit programme …. 🙂
Merci Œil de lynx, sur du Fuji, il permet de monter à 12800 sans trop de casse et pour les fichiers à 6400 on ne sait même pas qu’il y avait du bruit …
Bonjour Philippe et merci de cet excellent article (comme dhab, suis-je tenté d’écrire).
De plus, et pour une fois, je peux confirmer l’intérêt de ce petit logiciel, et peu cher au vu des services apportés, car je l’utilise depuis qq années, depuis sa première version jusqu’à l’actuelle.
Le gros désavantage est effectivement l’augmentation de la taille du fichier dng obtenu. Après traitement, j’efface les RAW d’origine (NEF pour moi), mais je ne sais pas si c’est une bonne idée, car je me demande si dans l’avenir, il n’y aura pas mieux en faisant plus petit … qu’en pensez-vous ?
À bientôt de vous lire. Bien cordialement
Bonjour, personnellement je supprimerai pas le fichier Raw d’origine car c’est le seul qui permet à tout moment de revenir en arrière ou à zéro. Par contre à mon avis le traitement du bruit avec PureRaw est à réserver aux images à partir de 800 ISO voire plus et seulement à celles qui le méritent et pas toutes les images.
Tour d’horizon très complet de ce logiciel très utile non seulement pour les images à haut ISO, mais aussi pour optimiser nos plus beaux RAW ! Concernant le fait que ce soit une licence perpétuelle, je connais des personnes qui avaient acheté la v1 et qui ont dû repayer une mise à jour presque au prix de la nouvelle licence pour la v2… Cela semble être devenu une pratique courante chez les éditeurs (Skylum par exemple, mais aussi DxO)…
J’ai déjà lu pas mal de choses sur l’utilisation des profils linéaires (utilisés donc par PureRAW) : j’ai testé, par exemple sur des photos où les hautes lumières étaient un peu limites, et ça aide. En revanche, l’aspect brut est très plat et c’est déconcertant… Dans quels cas recommanderais-tu l’application d’un profil linéaire dans Lightroom (profil qu’il faut aussi créer pour son boitier bien sûr) ?
Bonjour Claire, pour une image très contrastée, si on a pas eu le temps de faire un HDR ou d’utiliser un filtre dégradé gris, le profil linéaire peut permettre un gain de dynamique intéressant. Je crois que Olivier Roque a fait un excellent tuto sur la création de ce type de profil. Mais effectivement dans ce cas on se retrouve avec un fichier très plat, aux couleurs ternes. D’où l’intérêt de travailler en raw+jpeg …
Hormis ce type de situation, on peut s’en passer la plupart du temps à mon avis.