Faut il passer du reflex à l’hybride ? Cette question agite désormais la planète photo, avec plus ou moins d’intensité. Un débat qui a déjà quelques années, mais qui s’impose en 2019 avec l’entrée de Nikon et Canon dans l’univers de l’hybride. Personnellement, j’ai commencé à utiliser des hybrides il y a 6 ans déjà. Et je n’ai plus de reflex depuis 2 ans. Voici donc les raisons de mon choix et pourquoi je ne regrette pas du tout ce changement.
Le reflex une très longue histoire
Les historiens de la photo font remonter au 17° siècle l’invention du principe de la visée réflexe . Il faudra quand même attendre le milieu du 20° siècle, au début des années 40, pour voir apparaitre les premiers appareils à visée reflex à hauteur des yeux. Mais dès lors le succès ne se démentira plus jamais.
Le principe de la visée reflex est simple en théorie : un premier miroir renvoie l’image qui passe par l’objectif. Elle est ensuite redressée par d’autres miroirs avant de sortir par l’oculaire où l’on presse son œil. Avantage évident, on voit exactement ce que l’on prend en photo. Enfin presque, car avec l’arrivée des objectifs à visée à pleine ouverture, on voit ce que l’on prend à l’ouverture maximale uniquement. Pour visualiser la profondeur de champ, il faut passer en visée à ouverture réelle en appuyant sur son testeur de profondeur de champ. Le reflex a pourtant survécu à tout. Des différents formats de films, au numérique.
Miroir mon beau miroir, suis je toujours le plus beau ?
Et voilà qu’une nouvelle catégorie d’appareil apparue en 2008 vient aujourd’hui menacer la suprématie du bon vieux reflex. Pas un magazine photo qui n’ait ces derniers temps prédit la fin des reflex, le début de la guerre, etc. Comme d’habitude on a eu droit à une bataille de chiffres et de performances sur papier. Du coup je me suis dit qu’ayant acheté mon premier hybride il y a 6 ans déjà, mon expérience vous serait peut être utile.
Au fait c’est quoi un hybride
Mirrorless camera, disent les anglo-saxons. Sans miroir, donc. D’où le gain de compacité et de légèreté. Par contre, la visée est forcément électronique (comme sur les bridges). Pour le reste et en pratique c’est du pareil au même et passer du reflex à l’hybride est en général indolore.
Pourquoi j’ai choisi de passer du reflex à l’hybride
Le premier hybride que j’ai testé était le Sony Nex d’un ami vietnamien. Cet appareil a eu un succès immédiat là bas. Cet ami étant un pur photographe de presse, je me suis dit que le matériel devait avoir certaines qualités. Fin 2013, après avoir longtemps hésité entre Sony et Fuji j’ai acheté mon premier hybride. Comme pas mal de photographes, je me suis dit que mon dos apprécierait un peu de légèreté.
J’ai commencé par faire un test comparatif entre le Fuji XM1 équipé d’un 16/50 XC (la série bon marché d’optiques Fuji) et le Nikon D7000 équipé d’un 16/85 MM de ma femme. Pour cause de (gros) mal de dos, Nathalie travaille avec du matériel léger. Le résultat m’a un peu déstabilisé. J’avais choisi Fuji à cause de la gamme d’objectif, bien plus étoffée que celle de Sony à l’époque et sur les conseils d’un collègue qui m’avait vanté la qualité des capteurs Fuji. Résultat du test, le capteur du D7000 était dépassé dans tous les domaines.
Premier changement de Gamme en 2013
L’année suivante, je décidais de passer du reflex à l’hybride (pour Nathalie). J’attendais de voir à l’usage, la solidité, la fiabilité, etc. Toutes notions qui ne s’estiment pas en une semaine et dont les test de labo ne parlent pas et qui sont capitales en voyage. Quatre ans plus tard, j’ai choisi de passer du réflex à l’hybride pour moi aussi et définitivement.
Le poids n’est pas l’argument premier
L’argument du poids était pour moi était décisif au départ. La visée électronique me rebutait un peu, mais la légèreté me semblait être plus importante. Mais tout ça c’était avant d’utiliser un hybride sur le terrain. En fait ces appareils et cette visée électronique sont de magnifiques machines à prendre des photos. Personnellement, les arguments de pixels, de taille de capteur et de performances sur le papier ne m’ont jamais intéressé. De toute façon, les techniques évoluent tout le temps. Ainsi il y a10 ans, on trouvait génial qu’un appareil fasse 12 millions de pixels et monte à 1600 ISO. Aujourd’hui cela parait loin, mais votre matériel actuel sera dépassé tout aussi vite. Aucune importance, les images en 12 MP sont toujours exploitables. Enfin, si vous croyez que c’est le matériel qui fait la photo, demandez vous avec quoi travaillaient donc tous ces grands photographes qui sont aujourd’hui en galerie ou au Musée.
Quels arguments en faveur du passage du reflex à l’hybride ?
Vous n’aurez aucun mal à trouver des dizaines d’articles discutant des avantages qu’il y a ou pas à passer du reflex à l’hybride. La plupart de ces comparatifs se bornent aux aspects techniques et de performance des boitiers. Mais qui parle dans ses tests de confort d’utilisation, de maniement sur le terrain ? Voici résumé, 6 ans d’utilisation intensive d’appareils hybrides en situations variés (voyage, studio, etc.).
Fini les problèmes d’exposition
La visée électronique, c’est voir le rendu de la photo dans le viseur. Image trop sombre, trop claire, une correction du bout des doigts – sans quitter l’œil du viseur – et le tour est joué. Plus besoin de contrôler votre histogramme après la prise de vue. Vous pouvez même l’afficher dans le viseur.
Vous voulez voir la photo que vous venez de prendre ? Plus besoin de quitter l’œil du viseur, appuyez sur le bouton de visualisation et elle s’affiche. En plus elle et est parfaitement lisible et vous pouvez zoomer dedans. Confort : 100%.
Un réglage à changer, gardez l’œil collé au viseur, tous vos menus sont accessibles. Qui dit mieux ?
Le silence est d’or
A l’époque de l’argentique, nombreux étaient les photographes à acheter ou à rêver d’un Leica pour son silence légendaire. Rien de plus énervant que le clac nerveux et sec d’un boitier reflex. Les visages de la personne photographiée qui se tourne vers vous … tout le monde a un jour sursauté au propre bruit de son appareil. Et je ne parle même pas des modes rafales. Avec l’hybride zéro bruit. C’en est presque troublant, mais il y a un mode mécanique avec un petit bruit très léger pour les nostalgiques.
Le retour de l’hyperfocale
Ah l’hyperfocale ! Tellement pratique en street photo, au grand angle, en photo de paysage. Oui mais voilà, le calcul avec une appli, les vieilles recettes … ça marche pas trop. Avec un zoom et un reflex, c’est compliqué et long ; avec un hybride trop facile. Votre échelle de profondeur de champ s’affiche en bas de l’écran, il n’y a plus qu’à tourner la bague. Simple et terriblement efficace. Voilà une vraie raison de passer du reflex à l’hybride
La profondeur de champ
J’ai gardé le meilleur pour la fin. La profondeur de champ, tout le monde adore. Le testeur de profondeur de champ ? Euh non là rien ne va plus. Je pose régulièrement la questions dans mes stages: est ce que vous appuyez sur votre testeur de profondeur de champ ? Ben non, pas facile, pas lisible, trop sombre. Donc comment fait on ? On ne fait pas la plupart du temps. Avec un reflex, les amateurs trop souvent gèrent leur profondeur de champ de façon intellectuelle : fond flou F2.8 ou F4 et tout net F16. Hop, vite fait … pas trop bien fait.
Avec une visée électronique, le viseur ne s’assombrit pas lorsque l’on appuie sur le testeur de profondeur de champ. On voit aussi bien et c’est génial. Avec Fuji, il suffit d’appuyer sur le déclencheur pour visualiser la profondeur de champ. Imbattable.
Et la mise au point ?
Personnellement, je ne vois pas assez bien pour faire une retouche du point manuelle avec mes objectifs. Sur les hybrides, on peut agrandir et zoomer dans l’image et affiner la mise au point avec le focus peaking. Les fabricants ont même fait de nouveaux des bagues de mises au point fermes et fluides. Un pur bonheur.
Rendu d’images et couleurs
Lorsque vous faites du Noir et Blanc, que vous changez de style d’image ou de balance des blancs avec un reflex, vous êtes dans le virtuel. Il faut faire une photo pour voir le résultat. Et de plus, on ne voit pas très bien sur le LCD d’un reflex en général, surtout en plein soleil. Avec un hybride on peut afficher le rendu d’image. Et ce que vous voyez dans le viseur, est ce que l’appareil va enregistrer. Pour de vrai. C’est plus qu’appréciable et pour certains cela va tout changer.
Toute ma vie de photographe argentique, j’ai utilisé des films Fuji. Alors, j’ai choisi Fuji comme marque d’hybride. Et ça marche, j’ai retrouvé (enfin) des vrais et belles couleurs. Et oui, Nikon, Canon ont un vrai savoir faire optique, mais ils n’ont jamais fait de films et quand on compare ça se voit.
Travailler à l’ancienne avec un matériel ultra-moderne
Pour moi ça a été la vraie surprise de l’hybride : retrouver des techniques anciennes (hyperfocales, profondeur de champ, etc.) améliorées et facilitées sur du matériel ultra moderne. Les possibilités offertes par la visée électronique sont assez incroyables en fait et on s’y habitue très vite.
Le poids n’est pas le meilleur argument pour passer du reflex à l’hybride
Curieusement le poids n’est pas l’argument massue en faveur de l’hybride. Notamment parce que la plupart des marques ont choisi récemment de se concentrer sur les pleins capteurs. Résultat, les objectifs sont presque aussi lourds qu’avant. Olympus et Lumix proposent des boitiers au format 4:3 réellement légers. Fuji au format APS-C permet aussi de gagner beaucoup de poids, grâce à sa gamme optique très légère et qualitative. En voyage mon sac pèse désormais 5kg, avec 2 boitiers Fuji et une couverture focale du 10 au 200MM soit 15 à 300MM en équivalent Plein capteur. Avec un système reflex, il me faudrait porter 2 fois plus. C’était le poids de mon sac en Nikon.
Le choix des marques et des formats
Olympus, Lumix, Sony, Fuji et maintenant Canon et Nikon proposent un choix varié de modèles. Tous les prix et tous les niveaux de boitiers sont proposés. Du petit budget au matériel pro. Idem pour les formats :
- Format 4:3 : Olympus et Lumix
- APS-C : Fuji, Sony
- Plein capteur : Sony, Canon, Nikon, Olympus et Lumix
- Moyen format : Fuji
La vidéo
Les hybrides ont investi la vidéo et proposent des boitiers à l’aise dans les 2 disciplines. Lumix entre autre a séduit beaucoup de jeunes photographes pro par les prestations vidéo proposées. Fuji commercialise désormais des optiques spéciales vidéo pour ses boitiers et Sony a aussi emprunté cette voie.
Et les défauts ?
Voyons maintenant les raisons pour ne pas passer du reflex à l’hybride. D’abord, il y a des personnes qui ne supportent pas la visée électronique et son rendu forcément un peu artificiel. Mieux vaut essayer donc avant d’acheter. Ensuite, mais c’est un défaut qui s’améliore sur les derniers modèles, il peut y avoir de la rémanence dans l’affichage et donc un manque de fluidité lorsque vous utilisez le mode rafale. C’est évident avec les très hautes cadences, même sur des boitiers haut de gamme.
Cadence moteur et vitesse de l’AF
La cadence du mode rafale atteint désormais des records sur certains appareils (14 im. / sec. – sur mon Fuji) et n’est pas un souci. Les Lumix dépassent les normes des reflex. En revanche, réactivité et précision de l’AF ne sont pas au niveau des meilleurs reflex. Pour les photographes de sport et d’animalier, il est urgent d’attendre. Pour les autres la rapidité des hybrides Sony et Fuji est excellente.
La gamme optique
Nikon et Canon ont fini par se mettre à l’hybride avec … 5 ans de retard. Mais avec une monture optique différente. Bref, aucune marque d’hybride ne dispose aujourd’hui d’un choix d’optiques aussi large que celui proposé pour les reflex Canon ou Nikon. Sony a partiellement rattrapé son retard, mais n’offre pas une gamme milieu de prix de qualité. Fuji a un choix plus restreint mais de grande qualité. Lumix offre un choix très large mais dans le format 4:3. Mais avec ses dernières alliances et sa monture L, les choses vont sans doute changer très très vite.
il y a un autre défaut dont personne ne parle jamais et c’est la sensibilité accrue aux poussières. Le miroir ne protège plus le capteur qui est plus vulnérable que sur les reflex. Pas grave, mais les poussières c’est très chronophage.
Conclusion
Alors faut il passer du reflex à l’hybride ? A priori, si vous êtes bien avec votre appareil rien ne doit vous faire penser à en changer. L’argument du poids est important pour beaucoup de photographes au dos maltraité par des reflex de plus en plus lourds et encombrants. Mais pour moi, les arguments qui me font préférer les hybrides Fuji sont les suivants:
- les couleurs légendaires FUJI
- l’absence de bruit
- le confort de la visée réelle avec rendu d’image et d’exposition
- le retour de l’hyperfocale
- la possibilité de zoom en mise au point manuelle
- la gamme optique
- le poids
Ce qui me gêne dans l’hybride (le mien en tout cas):
- rafraichissement de l’affichage en mode rafale
- un système de menu pas très bien foutu (Fuji)
Voilà j’espère que ce test terrain, vous aura éclairé un peu et aidé à faire votre choix. Comme d’habitude, merci de partager sur vos réseaux et faites connaitre le blog à vos amis, à votre club, j’aimerais beaucoup atteindre le chiffre symbolique de 2000 abonnés 😉
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Philippe Body
Photographe de voyage professionnel, blogueur, directeur de Avec Un Photographe
Photographe de voyage professionnel, spécialisé sur l’Asie, je parcours le monde depuis l’âge de 22 ans,réalisant reportages et livres et guides de voyage. Mon travail photographique est diffusé par les agences photo Hemis.fr, Gamma-Rapho et Getty Images entre autres ainsi que sur ma photothèque pro : www.phlippebody.com
En 2011, je créé le site www.avecunphotographe.fr puis la société AVEC UN PHOTOGRAPHE pour proposer des stages photo axés sur la composition et la créativité. J’organise aussi des voyages photo en Asie. Le blog avec un photographe est lancé en 2015. Depuis le site s’est ouvert à d’autres photographes pros de talent. … en savoir plus
Bonjour, je suis complètement novice dans le monde de la photo ! Je pense prendre des cours et donc m’acheter un appareil photo, j’ai longuement hésité mais votre article m’a aidé à faire mon choix. Je souhaite faire des photos de rue, portrait, paysage, créative, par la suite peut-être macro… j’ai envie d’explorer, de m’amuser (enfin je n’y suis pas encore !:( Bref, par contre j’hésite plein format (24×36) ou aps-c et quels autres critères techniques dois je prendre en compte, faire attention !? Pourriez-vous m’aiguiller et peut-être me proposer quelques modèles ? Je vous remercie par avance pour votre retour.
Bonjour Mimi,
je ne sais pas ce qu’en pense Phil mais pour un novice le plein format est peut-être un pallier trop vite franchi pour débuter. En appareils à objectifs interchangeables les APS-C ou même micro4/3 me semblent plus raisonnables, je dirais même que pour les domaines visés certains compacts experts peuvent être encore plus intéressants vu qu’à priori il n’y aura pas besoin de très longues focales, donc un compact type Sony RX100 ou Panasonic LX100 offrent déjà le nécessaire pour apprendre à photographier, pour leurs prix ils offrent un bon objectif assez polyvalent et un viseur oculaire, ce que peu d’hybrides offrent sans un investissement plus conséquent.
Bonjour Mimi, difficile de répondre à ta question sans savoir quel budget tu as. Comme dit Alex, le plein format n’est pas forcément une bonne idée quand on démarre vu le prix de tels systèmes. Perso, je pense qu’il est plus facile d’apprendre avec un hybride. Lumix propose des appareils à des prix intéressants ainsi que Fuji (un peu plus cher). Vous trouverez un guide sur les appareils photo ici : guide achat appareils photo pour le voyage
Malgré quelques propos critique (voir Octobre 2019) concernant les hybrides, je me suis laissé tenter par le Canon R6. Je dois faire mon méa culpa. Après avoir beaucoup tergiverser, Canon a enfin commercialisé deux hybrides en haut de sa gamme : le R5 (plutôt destiné aux professionnels) et le R6. Je dois dire que je ne regrette pas mon achat, tant la dynamique du capteur, la qualité du viseur, la réactivité de l’ensemble est remarquable.
Par ailleurs, Canon commercialise des bagues d »adaptation pour les objectifs EF et EF-S d’une très grande efficacité.
Ces qualités compensent largement le défaut – récurrent sur les hybrides – de la faiblesse des batteries.
Bonne journée
JP Guilbaud
Merci pour ce retour d’expérience JP
Bonjour, J’aime bien votre approche. Merci
Merci 😉
Les hybrides sont encore chers pour moi. Si dans le futur je saute le pas , ce sera un appareil Sony , probablement l’A6600. J’utilise en ce moment le Sony A58 qui me plaît et je pense que vais continuer à faire confiance à cette marque.
Bonjour Do, oui Sony est une grande marque et le A6600 un excellent modèle. Il y a le choix et pour toutes les bourses chez Sony
Bonjour, toujours débutant j’ai fait le choix du fuji Xpro 1 juste avant la sortie du 2, je voulais un appareil simple qui me permettrai d’aborder les choses un peu à l’ancienne et avec une visée claire ; c’est vraiment un boitier sympa que je ne revendrais pour rien au monde.
Bonjour Wilfrid, merci pour ton commentaire, rien de tel que les expériences utilisateurs. Un boitier très sympa de mon point de vue aussi. Bonnes photos
Bonjour Philippe, je voudrais savoir comment le viseur d’un hybride gère le suivi d’un sujet en mode rafale ? Je photographie principalement « animalier » et motos de course. Avec l’hybride de Madame (ou ma Dame), quand je lui emprunte en vacances pour les paysages, la photo prise reste bloquée sur le viseur et il faut appliquer une pression sur le déclencheur pour voir « en direct » (Sony Alpha 6000). Pour suivre un sujet qui se déplace plus ou moins vite, a t’on cet inconvénient de ne pas pouvoir le suivre en direct ?
Bonjour Marc, en ce qui concerne la photo animalière et de sport, les hybrides ont encore du retard par rapport aux reflex. Sur les derniers boitiers Fuji, Sony et Olympus, l’image ne reste pas bloquée mais la vitesse du rafraichissement n’est pas toujours optimale surtout avec des cadences de 10im/sec. – mais de mon point de vue c’est surtout au niveau de la gamme optique que cela ne suit pas. Bref, si tu es sur ce type de photo prioritairement, il est urgent … d’attendre 😉
Moi aussi je dispose de plusieurs batteries et des chargeurs. Et en général, je n’utilise pas les « options » de type Wifi. Mais je constate simplement qu’en usage intensif, mon reflex est infiniment moins gourrnand que l’hybride. Et dans le club photo dont je fais parti, l’avis est largement partagé.
tout à fait vrai, après honnêtement, hybride ou reflex c’est affaire de choix personnel, mais la durée de vie de la batterie n’est pas l’argument principal à mon avis. Bonnes photos en tout cas Jean-Pierre
Merci et réciproquement.
Bonne journée
Ps : j’ai envoyé un msg concernant le lieu des stages. L’avez-vous reçu ?
Très intéressant cet article sur les Hybride. Il y a toutefois un sujet qui ne me semble pas abordé. La longévité des batteries. Je ne dispose que d’un modeste canon M5 (acheté pour voir) et je constate que l’usage systématique de l’écran LCD ou de la visée électronique épuise la batterie à une très grande vitesse. Largement en-deça de la résistance des batteries de mon reflex. Cette faiblesse mérite d’être corrigée car elle est très pénalisante lors des longs reportages.
Cordialement
JP Guilbaud
Bonjour Jean-Pierre,
c’est malheureusement l’apanage des appareils qui utilisent des écrans, en liveview avec un reflex la batterie tient aussi beaucoup moins longtemps et plus l’écran est défini plus il demande du travail à l’électronique donc c’est encore pire avec des EVF, mais il y a certaines options d’économie d’énergie et quelques manips simples pour améliorer l’autonomie (par exemple couper le wifi quand on s’en sert pas, comme sur un smartphone ça pompe un max).
Après ce n’est un secret pour personne que, à l’instar des reflex pour lesquels on conseillait déjà une batterie supplémentaire, avec un hybride une batterie de secours c’est un minimum ^^.
Bonjour Jean-Pierre, les batteries sont un problème sur les hybrides, mais ça se gère facilement. Perso j’ai 3 batteries de rechange (génériques) et 2 chargeurs double ultra-légers. Pas trop compliqué donc même en cas de longs reportages. Et comme dit Alex, il y a moyen de beaucoup réduire la conso en désactivant des options.
Merci pour votre article, qui éclaire sur les avantages des appareils photos hybrides. J’ai moi même opter pour un appareil photo hybride il y a peu et j’en suis plus que satisfaite.
Excellente journée
Merci Mélodie, bonnes photos et belle journée
Bonjour, votre article m’a fait savoir les avantages des appareils hybrides. Actuellement j’utilise un Nikon D3300 et un Sony A58 ( miroir fixe translucide ) avec une légère préférence pour le Sony qui a un autofocus très réactif.
Les hybrides m’intéressent mais sont encore chers pour moi. Si je ne me trompe pas Sony est le premier à faire des appareils hybrides ( les modèles Nex ) . Alors a tout seigneur tout honneur , ce sera Sony que je choisirai si j’achète un hybride.
En fait Lumix et Olympus ont été les premier en hybride avec le format 4:3, suivi de Samsung et de Sony, 2 ans plusSony est un bon choix et la date de sortie n’est peut être pas le seul critère à retenir 🙂
Bonjour Phil,
j’ai mis 2 réponses qui laissent pourtant sous-entendre un peu le contraire, mais je reste sur un reflex FF car beaucoup de tes arguments me semblent un peu trop orientés en fonction de ce que tu utilises.
Par exemple quand tu parles du poids du sac, le mien avec son D750, 17-35f/2.8-4, 70-210 f/4 et 50 f/1.4 ne pèse pas 5Kgs mais 2.2 pourtant je couvre bien du 17 au 210mm, donc malgré mon reflex FF mon sac pèse moitié moins que le tien en couvrant une plage de focales proche. Je pourrais même rajouter un D750 et mon 300 f/4E je resterais encore sous les 5Kgs 🙂 . Donc pour moi alléger le sac ça ne passe pas par choisir un hybride mais choisir un format inférieur et des objectifs cohérents avec cette recherche, par exemple dans un commentaire précédent où Philippe passe du D5 au Z6….avec le D750 il aurait quasiment gagné autant de poids.
Pour l’hyperfocale, au-delà du fait de prendre un FF avec l’avantage de réduire la PDC se mettre à l’hyperfocale ça n’est pas pertinent mais en plus sur beaucoup d’objectifs FF il y a encore l’échelle de distance, du moins chez Nikon c’est vrai que chez Canon elle disparait plus souvent lol mais du coup ce n’est pas une distinction reflex-hybride.
Pour le rendu des couleurs, contrairement à ce que tu dis ce qu’on voit n’est pas ce que l’appareil va enregistrer mais le traitement choisi au moment de la prise de vue affiché sur un écran (dont on ne sait pas grand chose sur la calibration). Autrement dit, ce que tu vois est un jpeg sur un écran avec ses limitations et dérives qui en plus seront biaisées par le fait que ton oeil va s’y adapter et appliquer des corrections donc même à l’oeil tu ne peux pas dire si l’écran du viseur est identique aux autres écrans sur lesquels tu vas afficher l’image et encore moins si tu les imprimes, et ça c’est à condition que tu shootes en jpeg sans refaire aucun développement derrière…
Alors attention hein je n’essaye pas de dire que les reflex c’est toujours mieux, d’autant que d’ici quelques temps quand on voudra du récent il faudra probablement prendre un hybride de toute façon (d’ailleurs Canon et Nikon n’ont pas vraiment 5 ans de retard, d’abord parce que eux avaient une bonne raison de ne pas se lancer trop vite dans l’hybride: leur clientèle largement plus grande à l’époque, ne pas oublier que si Sony a laissé tomber ses faux reflex c’est parce qu’ils étaient déjà quasiment des hybrides avec leurs miroirs SLT et qu’ils n’avaient pas une clientèle aussi large à conserver, ensuite la gamme EF-M qui est bien hybride existe depuis 2012 et Nikon proposait les One qui étaient aussi des hybrides même s’ils n’ont eu aucun succès). Seulement, ces avantages genre l’histogramme, le rendu en direct, le zoom dans l’image pour la mise au point etc. ça se fait sur un reflex aussi en liveview, si c’était tellement plus mieux de shooter avec ça les utilisateurs de reflex shooteraient avec l’écran arrière plus souvent…mais ça impliquait de tenir l’appareil à bout de bras comme un vulgaire compact, quelle horreur! ^^ Alors il y a d’autres raisons, les reflets (même si des accessoires existent pour coller sur l’écran, ce qui transforme l’appareil en vrai caméra lol) et l’AF qui était souvent plus lent et hésitant…encore que depuis le DPAF ce n’est plus un problème sur les Canon, et pourtant leurs utilisateurs continuent de ne pas shooter à l’écran arrière, autant dire que ce qui compte maintenant n’est pas d’avoir ces avantages mais juste de pouvoir les avoir avec l’oeil dans un viseur.
Salut Alex,
quand je parle du poids, je parle du poids du sac bien sûr… avec tous les accessoires (hélas) et le poids du sace lui-même … Que ce soit en stage ou dans les voyages photo que j’accompagne je te promets que les sacs de 2kg c’est rare. Mais c’était le sens de mon article de dire que le gain de poids (réel quand même – même si on peut optimiser intelligemment sa gamme d’objectifs comme tu l’as fait) n’était pas le premier argument. Pour moi l’hyperfocale, et les autres qualités décrites dans l’article sont plus importantes. Et non le moniteur arrière ne marche pas sur les reflex … enfin si peu que je ne vois que très rarement des gens l’utiliser. AF trop lent, visée médiocre et j’en passe. Pour les couleurs, ce que l’on voit sur l’appareil est le jpeg développé par le boitier. Et bien sûr que c’est la photo enregistrée. Si tu ouvres le fichier raw dans le logiciel de la marque du boitier il sera identique en aspect au jpeg. C’est l’interprétation par un logiciel tiers type lightroom ou DXO qui rend le raw différent. Mais peu importe d’ailleurs, j’ai juste dit que les couleurs Fuji sont superbes, ce qui n’est guère étonnant vu l’expérience de fuji dans ce domaine. Après le choix d’un boitier comme tu dis est très personnel. Il ne s’agit pas pour moi de faire l’apologie de telle ou telle marque – je cite d’ailleurs plus Sony que Fuji dans l’article, mais de montrer que le discours dominant disant que les boitiers FF sont meilleurs est un argument plus commercial que réel …
Re Phil,
Attention on dirait JFV lol il m’a même sorti que sur LR dans la bibliothèque on voit un jpeg et dans le module développement on voit un raw. Normal que tu vois un rendu identique au jpeg puisqu’en fait tu vois ce que donnera le jpeg avec le rendu défini à la prise de vue pour le jpeg, ce n’est donc pas la photo enregistrée mais la photo avec réglages jpeg du boitier (puisque ces infos sont conservés dans le raw et que le logiciel de la marque peut lire ces infos, contrairement à LR ou DxO). En bref ce n’est pas le raw qui sera identique au jpeg mais l’interprétation du raw, soit un jpeg provisoire, le raw ne peut pas être vu puisque ce n’est pas une image. Avec LR il y a d’ailleurs possibilité d’appliquer certains traitement jpeg des boitiers dans étalonnage de l’appareil, même si ce sont les styles d’image par défaut. Dans DxO c’est encore autre chose, le logiciel ne lit pas les raw Fuji de toute façon (à se rappeler si on est sur DxO et qu’on veut du matériel Fuji ^^). En revanche DxO propose aussi Filmpack qui permet d’appliquer quasiment sur n’importe quel raw d’une autre marque les rendus d’anciennes pellicules notamment Fuji, ce que propose aussi les boitiers Fuji, donc pour avoir ces rendus pas besoin d’acheter un Fuji.
Pour moi là aussi c’est du JFV (oreilles qui sifflent ^^), qui parle sans arrêt de colorimétrie pour encenser Canon alors qu’avec le numérique et le format raw ces considérations de rendu de couleurs ne sont plus celles qu’elles étaient en argentique, à l’époque pour avoir un rendu précis il fallait choisir une pellicule précise, aujourd’hui il faut un ordinateur et un logiciel de traitement, plus besoin de choisir une marque. C’est pour ça que je dis, du moins pour moi, que ne pas être perturbé par le traitement des couleurs pendant que je shoote ou pour acheter le matériel me permet de me concentrer sur d’autres aspects, les couleurs on peut s’en occuper plus tard.
Sinon pour le FF pas vraiment meilleur oui je te rejoins, la preuve avec mes 2 réponses plus haut et si je suis moi-même en FF c’est par plaisir personnel, jamais je ne conseille du FF. Après le capteur FF en lui-même en théorie oui, à même génération il est globalement meilleur, mais en fonction des besoins et usages c’est autant un argument commercial qu’un phantasme du photographe, même sans ce discours beaucoup de photographes vont au FF en pensant qu’ils en ont besoin. Y compris moi ^^ le premier FF que j’ai acheté c’était parce que « meilleure montée en ISO, plus joli flou… » alors qu’en pratique je ne vois presque jamais la différence avec l’APS-C que j’avais avant, si bien que si je devais repartir de 0 j’irais probablement soit en APS-C chez Fuji avec la gamme f/2 (la gamme f/1.4 s’apparente en taille et poids aux gammes f/1.8-2 des FF et souvent pour plus cher donc je la trouve moins intéressante) soit en mFT chez Panasonic avec la gamme f/1.7-1.8 (même chose pour la gamme f/1.4 voire la f/1.2 pro d’Olympus, autant aller en f/2 sur Fuji). Bref d’accord avec toi sur le FF mais même dans les autres formats dès qu’on monte en gamme dans les objectifs choisir un capteur plus petit devient moins pertinent.
OK Alex, je te laisse le dernier mot, mon petit doigt me disant que c’est important et je manque de temps pour écrire de longues réponses, d’autant que là on est dans la techno-graphie plus que dans la photo. Ce que tu dis sur le Jpeg affiché par le boitier est évident et bien connu. Après chacun travaille les couleurs comme il l’entend et j’ai fait un article sur les styles d’images pour expliquer comment les utiliser à la prise de vue – ce qui est plus pertinent que de le faire en labo à mon avis, mais chacun fait comme il lui plait … Après pour lmes références à JVF, oui pas plus de 2 par commentaires, c’est vraiment le max (lol)
C’est juste pour dire que c’est dommage de choisir selon des rendus auxquels on n’est plus réellement astreint. Pour les styles d’image, à mon sens c’est du temps passé à la prise de vue pour des choses qui pourront se faire après et plus finement (d’ailleurs c’est du temps qu’on ne prenait pas à la prise de vue avant le numérique non plus). Et sur d’autres aspects ça assure une plus grande pérennité de l’image, exemple avec d’anciens boitiers où tu te disais « mince à 1600ISO le réducteur de bruit donne un sale résultat », si tu as gardé les raw ou l’appareil avec des logiciels récents même tes images à 3200ISO ne sont plus aussi sales. Oui dans l’absolu il y a peu de chances que tu gardes tes raw si tu les trouves sales à ce moment et encore moins que tu les reprennes 5 ou 10 ans plus tard pour les retraiter, mais ça permet aussi de moins être frustré de devoir acheter du vieux matos faute de moyens. Puis psychologiquement, acheter un super appareil à grand capteur avec des bons objectifs pour lui demander de traiter ton image comme un vulgaire compact à 50€ c’est pas très valorisant (j’exagère hein ^^).
J’arrête avec JFV, j’ai dépassé mon quota lol.
Bonjour Phil,
Très bon article sur un sujet souvent polémique.
L’abandon de la visée optique pour passer par un viseur électronique a été pour moi une évidence depuis le début des années 2000 où j’ai acheté un bridge Sony (F525). C’était petit, pas lourd ni encombrant. Evidement rien à voir avec un reflex. Mais le fait de voir en direct si mon expo était bonne, pouvoir décaler un poil le cadrage pour faire ce que voulais en exposition (souvent, ne pas cramer le ciel) a toujours été super. Je suis passé par la suite par tout un tas de reflex qui m’ont bien ennuyés à ce niveau.
Superbes photos certes, mais pas toujours pratique à cause de tous les points que tu as évoqués. Maintenant, traîtrise suprême, je me suis remis au bridge (Sony RX10 IV) qui convient très bien à mon utilisation, avec des performances remarquables. Cela ne convient pas a tout me monde, mais c’est un choix (pratique, range important, objectif de grande qualité). Seul défaut, la montée en iso ne doit pas dépasser 6400 pour rester bon.
Reste que je suis content de voir que mon choix du viseur électronique se valide de plus en plus plus.
Autre argument : l’encombrement. Le fait de supprimer le prisme réduit sensiblement la taille du boitier, et ce n’est pas négligeable.
Bien cordialement à tous.
Berg
Bonjour Berg, merci pour ton commentaire et bonnes photos
Merci beaucoup pour cet article. Justement en dehors des comparatifs habituels. Du vécu, c’est ça qui importe !
Mais bon, malgré le fait que j’ai dépassé les 70 ans, le poids n’est pas un problème. Disons que je m’adapte. Avec une sangle je n’ai pas besoin de tenir constamment mon matériel (parfois 2,5 kg) à bout de bras. Et prenant souvent des photos de sport, le manque de réactivité des hybrides m’inquiète. Donc je vais rester encore quelques années avec mon bon vieux réflex. On verra après…
Bonjour Bernard, tant que ça marche tout va bien ! L’idée n’est pas de pousser à la consommation bien sûr 😉
Alors là Philippe ta réflexion tombe juste au moment où je veux évoluer (en occasion bien sûr) vers l’EM1 mII (j’ai l’EM1 et un M10II) mais où le plein format m’intéresse pour aller vers plus de qualité / définition et monté en iso. Et je regarde les ventes en Canon 6D II et A7 III. MAis j’arrive pas à franchir le pas, notamment comme tu l’explique à cause du viseur (si Canon 6DII) où il faut regarder sur le boitier pour voir les réglages ou sur une 1ère image pour l’expo ! une régression ! Avec le Sony on évite ça mais il faut investir fort dans les objos … Si je passe en FF je choisirai un seul objo zoom GA (ex le canon 16/35 1.8 « abordable » en occasion). L’idée est bien de pouvoir avoir du pixel en paysage et de la lumière (un oblo 2.8 en micro4/3 +2 stop en FF donc il semble qu’en FF on a des conditions de lumière extrêmement favorable, avec la capacité iso aussi car il semble (j’ai lu …) que 3600 iso en FF c’est du gâteau contrairement au M1 que je limite pour ma part à 1200 iso max).
Mais tu m’as entièrement rassuré : le poids, le volume, le silence sont des atouts majeurs pour photographier en urbain ou avec du monde autour et bien sûr pour voyager. Dans mon sac à dos j’ai 2 boitiers (tu les as vu …) avec du 8mm au 205mm (16 à 410 en FF) !
Enfin le viseur en hybride est indispensable : digramme ou horizontale, expo, profondeur … je vois mal m’en séparer.
Donc ! je vais revenir au point de départ et chercher un M1 II d’occasion (le G9 est trop gros) ou attendre la prochain M5 III annoncé à la rentré (alors que le G90 vient de sortir);
Et cela ne fera pas forcément de meilleurs image, comme tu le rappelle justement.
Bonne continuation et peut-être à bientôt.
François P.
Bonjour François, oui par rapport au capteur 4.3, la profondeur de champ sera plus intéressante sur du FF, mais pour ouverture, ça ne change rien … un f2.8 sur du 4:3 ou sur du FF c’est idem. Il n’y a que JF Vibert pour dire le contraire 🙂 … Pour les ISO la montée est nettement plus facile sur du FF, récent s’entend. Mais si c’est pour du paysage, tu travailleras sur pied non ? Rester sur une seule marque est aussi un gain d’argent et de temps et plus facile à gérer. Dis nous quand tu auras trouvé le sac parfait 😉
lol JFV ne dit pas exactement le contraire, il veut absolument tenir compte de l’équivalence de profondeur de champ en oubliant qu’en en tenant compte il faudra donc ouvrir plus avec un capteur plus petit mais que du coup, dans les mêmes conditions de lumière, le petit capteur aura moins besoin de monter en ISO, donc ça n’a d’intérêt que si on shoote 1) au FF 2) toujours aux plus grandes ouvertures.
En revanche, même les vieux FF restent devant en montée en ISO par rapport aux APS-C et mFT récents, on se fait juste avoir par le fait qu’on se souvient de ce que donnaient les anciens avec les traitements (boitiers comme logiciels) de réduction de bruit de l’époque sauf qu’en RAW on peut bénéficier des traitements récents. Les mesures DxO le démontrent, chez Nikon par exemple même le meilleur des APS-C dans le domaine (D7500) ne fait pas mieux que l’ancien D700, le seul avantage du D7500 n’est pas qu’il monte mieux en ISO mais plus, jusqu’à 409 000 quand le D700 était limité à 25600…une valeur que peu de gens utilisent vraiment en pratique. Par contre la dynamique s’est bien améliorée, tellement que ça n’est quasiment plus un critère de décision entre les formats (et dans tous c’est la même chose, si vous voulez de la dynamique démerdez-vous pour rester aux valeurs les plus basses 😉 ) et là les anciens appareils sont derrière même des vieux FF face aux récents mFT.
Bonjour Alex,
Pour être honnête j’ai arrété de suivre les articles de JVF … 😉 – ce que tu dis sur les anciens fichiers raw passés dans un logiciel récent est très vrai. On peut vraiment améliorer les images. Mais le D7500 a 20 MP qui du coup sont bien plus serrés . sur leur capteur que les 12 MP du D700. La taille des photosites est essentielle lorsque l’on parle du bruit. Après comme tu dis le bruit numérique est apprécié différemment selon les gens. Beaucoup de photographes pro sont en APS-C simplement parce qu’en voyage avec D5 et un zoom 70/200 f2.8 tu fais juste peur aux gens. Du coup les histoires techniques de qualité de l’image visionnée à 100% c’est très très secondaire …
Merci Philippe pour cet article qui me conforte moi aussi dans mon choix.
En effet, je suis passée à l’hybride Fuji en début d’année et je m’approprie au fil des semaines ce nouveau matériel
A très bientôt
Bonjour Patricia, oui un peu compliqué les menus parfois mais sinon, que du bonheur non ?
J’utilise deux appareils Photo, l’un c’est un Canon Reflex et l’autre un Hybride de Canon. Le second essentiellement dans le cadre de ma profession (SAV sur machine outil) Plus compact, léger, son sac a la taille de mon Reflex sans objectifs.
Paradoxalement, pour ma photo plaisir, je préfère avoir l’appareil réflex car j’ai l’impression d’avoir quelque chose entre les mains. D’autres part le Reflex offre une gamme d’objectifs de qualité bien plus large que l’Hybride du super Macro au Téléobjectif, en passant par les grands angles. Ma femme préfère un Hybride,parce qu’elle fait plutôt de la photo de vacances ou de famille. Moi je préfère pour mon plaisir le Reflex qui me permet de faire, avec les objectifs correspondant, de la Photo animalière (téléobjectif), de la photo de fleur (Macro), ou encore de la photo de paysage (grand angle et téléobjectif).
Pour la personne qui commence la photo, comme c’était le cas de mon épouse, prenez un Hybride.il offre plus de possibilité qu’un Reflex pour un investissement raisonnable. Et si la fièvre de la photo vous prend, vous pouvez « monter » sur le Reflex, mais c’est coûteux car il vous faut l’appareil, 2-3 objectifs, sac, trépied… .
Ce qui est intéressant c’est l’arrivée des nouveaux appareils de la série R de Canon, Hybride avec objectif interchangeables et capteur 24×36.
Bonjour Jean-Claude, oui l’important est d’être bien et à l’aise avec son matériel. La gamme optique est l’une des arguments en faveur des reflex, surtout côté gris télé car pour le reste Sony, Fuji et Lumix offre un grand choix. Et comme pour ces télés, il faut un AF de pointe, c’est clair que les reflex sont mieux. Mais pour le reste, je ne dirai « monter » en reflex … ce serait même le contraire à mon avis. Ceci dit Canon débute vraiment dans ce domaine, alors il faut sans doute attendre une prochaine mouture pour avoir des choses plus affibnées. En tout cas merci d’alimenter le débat et bonnes photos.
Merci Philippe
J’ai un Nikon D5 avec tous les objectifs qui vont avec et ça pèse un âne mort !
Alors après avoir lu beaucoup j’ai acheté un Nikon Z6 avec la bague d’adaptation et le zoom 24-70 f4 en second boitier.
J’utilise les deux mais de plus en plus l’hybride.
Je retrouve tes arguments et j’irai même plus loin pour moi ; certes le poids et l’encombrement sont des gains majeurs mais je me suis aperçu que le zoom Z 24-70 f4 est largement suffisant par rapport à un f2.8.
Par contre un inconvénient dans mon cas par rapport au D5 est l’autonomie.
Donc hors besoins spéciaux (rafale, luminosité, autonomie …) j’utilise prioritairement l’hybride.
Bonjour Philippe,
L’autonomie est un souci c’est vraui avec les hybrides. pas trop compliqué à gérer, mais il faut investir dans un chargeur double … Perso, j’avais choisi aussi la série F4 chez Nikon, très bonne, plus légère et moins intimidante en photo de voyage. Le f2.8 c’était parfait en argentique mais avec la montée en ISO, c’est moins important. En tout cas bienvenu au club 😉
Très convaincant ! je pensais ne pas être concernée du tout … eh bien … je trouve tes arguments très intéressants ! Je suis totalement d’accord avec toi pour dire que le testeur de profondeur de champ ne coule pas sous le doigt et je le trouve pas lisible du tout ! (D7200) Merci Philippe pour cet article.
Merci Denise, c’est vrai que le testeur … ça fait un peu sombre 😉
Merci pour cet article, bien écrit, clair et qui remet les « choses à leur place » en désacralisant les articles basés uniquement sur la théorie. Peut-on espérer une analyse équivalente entre les divers formats d’hybrides (full frame – aps-c, et Micro 4/3) ?
Les arguments sur hautes sensibilités et qualité des bokhés en faveur des capteurs de grandes tailles sont-ils réellement valables sur le terrain? C’est ce genre de question que je me pose actuellement, utiisant un M4/3 Olympus et envisageant de passer au Fuji (Aps-c).
Bonjour jean-Marc, oui je réfléchis à ce thème qui devrait intéresser pas al de monde je pense. Merci pour ton commentaire et bonnes photos
Bonjour Jean-Marc et Phil,
ces arguments sont valables là aussi en théorie, ensuite c’est celui qui utilise le matériel qui doit faire son choix. Est-ce qu’une même photo réussie à 6400ISO au FF ne le sera pas à 6400ISO au mFT? A mon sens non, si l’importance du bruit dans l’image était un critère si important, déjà à l’époque de l’argentique pas mal de pellicules bourrées de grain (même si bruit et grain ne sont pas synonymes l’influence sur l’image est quand même assez proche) auraient fini à la poubelle. Est-ce qu’une photo réussie avec beaucoup de flou au FF ne le sera pas avec un peu moins de flou au mFT? Même chose, d’où le fait de dire que c’est celui qui l’utilise qui choisit, si un flou plus flou vous attire plus c’est votre gout, personnellement je pense que comparer des zones floues tient un peu de l’acharnement obsessionnel lol.
D’autant que ceux qui évoquent ces différences ont la fâcheuse tendance à dire des phrases du genre « f/1.8 au FF c’est mieux que f/5.6 sur APS-C » (entendu récemment dans un débat vantant les non-mérites du FF) sous-entendant donc que sur APS-C on peut pas ouvrir à f/1.8…avant de changer de format, peut-être commencer par voir les objectifs proposés dans le vôtre. f/1.4 sur mFT c’est à peu près f/2 sur APS-C par exemple.
Bonjour Alex,
oui un débat très théorique … d’après mon expérience les gens qui se concentrent sur la fiche technique des boitiers pour faire leur choix oublient 2 points majeurs : l’expérience utilisateur c’est à dire le comfort, le plaisir que l’on a avec un boitier et aussi son côté pratique. Le débat sur la profondeur de champ est un peu bidon, on gère la profondeur de champ bien plus avec la distance sujet appareil et sujet fond – ainsi que la focale qu’avec l’ouverture … sur le terrain.
Cet article me conforte ! je suis passée, avec un peu d’appréhension j’avoue, du D300 de Nikon devenu trop lourd à l’E-M 1 Mark II d’Olympus, qui n’est pas un plein format -ce qui m’inquiétait- et toute une gamme d’objectifs, certes très chers, fixes f:1.8 et zooms f:2.8, et je ne regrette rien ! Excellents rendus, et malgré le mépris affiché parfois par quelques Nikonistes ou Canonistes « reflex-plein-format » j’assume mon choix et ne regrette rien, … je ne fais pas moins bien qu’avant !!!
Je me demande juste ce que va penser Patrick Dieudonné de cet article !!!!!!!!!!!! ….
Encore merci pour tous vos articles.
Bonjour Claire, l’essentiel est de se sentir bien avec son matériel non ? Pour Patrick, le problème est différent, c’est un photographe animalier et paysage et sur ce terrain (l’AF notamment), les hybrides sont encore en retrait par rapport aux meilleurs boitiers reflex. Et puis Patrick fait régulièrement des expos d’images au très grand format ce qui est aussi un argument en faveur du plein format. Bonne journée en tout cas et bonnes photos avec ton olympus
Très bon article… comme toujours 🙂
Merci
Merci 🙂